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Les Dossiers de la DEPP


Référence :  N° 191, novembre 2007

Thème :  Points de vue sur l'apprentissage : Actes du colloque 28 nov. 2006

  Ce dossier reprend les interventions présentées au colloque sur Les points de vue sur l'apprentissage organisé par la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance le 28 novembre 2006. Après un bref rappel des dispositifs législatifs mis en place au cours des vingt dernières années pour encourager cette voie de formation par alternance qu'est l'apprentissage, différents aspects de son évolution ont été présentés comme le développement des niveaux supérieurs, l'absence de mixité des spécialités de formation, l'investissement régional (Pascale Pollet).

Les caractéristiques individuelles des jeunes (parcours scolaire antérieur, origine des parents...) sont aussi déterminantes dans le choix du mode de formation que les déterminants institutionnels (implantation de l'apprentissage, type de spécialité...). La formation par apprentissage est un atout sur le marché du travail, aussi bien en terme d'accès immédiat à l'emploi à la sortie du système éducatif qu'en terme de sortie du chômage (Sylvie Mendès et David Clément).

Cependant, même si l'apprentissage prépare le jeune à occuper un emploi, les poursuites d'études d'apprentis du niveau V vers le niveau IV sont de plus en plus fréquentes depuis quinze ans. Une analyse menée sur les apprentis de l'académie de Strasbourg a permis de préciser les conditions de ces poursuites d'études (Sébastien Durier).

Après ces premiers exposés a été abordée la question de « qui choisit l'apprentissage ? ». Celle-ci devient « qui privilégie, qui encourage l'apprentissage ? » quand on se place du point de vue des acteurs publics. Dans un second temps, le point de vue des jeunes qui font le choix de l'apprentissage a été discuté (Gilles Moreau).

Nous l'avons vu et revu, pour être apprenti, il faut répondre à deux conditions : être inscrit dans un centre de formation d'apprentis (C.F.A.) et détenir un contrat d'apprentissage avec un employeur. Une partie des échecs en apprentissage s'explique par la rupture du contrat, qui concerne environ 27 % des contrats de niveau V. En outre, le déroulement du contrat prédispose le jeune à une insertion plus ou moins réussie à l'issue de l'apprentissage (Philippe Zamora).

Quels secteurs recrutent des apprentis et à quel niveau de formation ? Quatre secteurs rassemblent la moitié des apprentis. Parmi les plus grands utilisateurs de l'apprentissage se trouvent la construction, le commerce de détail, la réparation automobile, les services à la personne et les hôtels-restaurants. Cependant les secteurs ne sont pas les mêmes en fonction du niveau de recrutement (Jean-Jacques Arrighi).

La manière dont les branches professionnelles envisagent l'apprentissage est illustrée par l'exemple du C.C.C.A.-.B.T.P. pour le bâtiment (Jacques Lorthioir) et par l'U.I.M.M. (Maurice Pinkus) pour les métiers de la métallurgie. Pour clore ce tour d'horizon, la région Île-de-France a présenté les grands axes de sa politique en la matière Les points de vue sur l'apprentissage (Sylvie Mendès et David Clément). (Sébastien Durier). « qui choisit l'apprentissage ? » (Daniel Brunel).

Informations complémentaires :
  http://www.education.gouv.fr/.../points-de-vue-sur-l-apprentissage-actes-du-colloque-du-28-novembre-2006.html


mot(s) clé(s) :  alternance et apprentissage