Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : BEN SALAH Henda
Date de soutenance : 2007
Thèse délivrée par : Université Paul Cézanne
Section(s) CNU : section 05 : Sciences économiques
Discipline(s) : Sciences économiques
Sous la direction de : Philippe MAÎTRE
Ces dernières décennies surtout pendant la période 1985-1995, le système éducatif français a connu un développement remarquable où la croissance des taux d'accès au baccalauréat et à l'enseignement supérieur a été d'une telle ampleur qu'elle dénotait d'un changement qualifié de structurel, soutenu, à cet effet, par l'objectif d'amener 80% des jeunes générations jusqu¤au terme de l'enseignement secondaire à l'horizon de 2000 qui relève plus de l'orientation mobilisatrice que d'une évaluation ex ante. A cet égard, une question s'impose : est-ce que cette évolution a modifié la hiérarchie scolaire entre les enfants suivant leurs origines sociales. Autrement dit, le développement de l'éducation a-t-il conduit à davantage de justice dans la répartition des places. Dans cette optique, nous avons tenté de revoir la situation de l'éducation en France à la lumière des différentes réformes scolaires engagées et de l'ensemble des évolutions sociales et de réexaminer les inégalités scolaires des élèves à la lueur d¤un concept timidement exploré se rapportant aux attentes formulées à leur égard par leurs familles. Certes, la démarche classique étant d'expliquer les inégalités de réussite à l'école par l¤origine sociale des élèves, les enfants issus de l'immigration, dont les parents alimentent une part importante des emplois ouvriers, apparaissent, de ce point de vue, particulièrement défavorisés, puisqu'ils cumulent un double handicap lié à leurs origines, sociale et étrangère. De ce fait, les aspirations familiales, diffusées et manifestées dans tous les milieux sociaux avec la démocratisation de l'enseignement et l'allongement des études, méritent une attention particulière.
Démocratisation du système éducatif français : analyse à l'aide de l'économétrie des données de panel
Auteur(s) : BEN SALAH Henda
Date de soutenance : 2007
Thèse délivrée par : Université Paul Cézanne
Section(s) CNU : section 05 : Sciences économiques
Discipline(s) : Sciences économiques
Sous la direction de : Philippe MAÎTRE
Ces dernières décennies surtout pendant la période 1985-1995, le système éducatif français a connu un développement remarquable où la croissance des taux d'accès au baccalauréat et à l'enseignement supérieur a été d'une telle ampleur qu'elle dénotait d'un changement qualifié de structurel, soutenu, à cet effet, par l'objectif d'amener 80% des jeunes générations jusqu¤au terme de l'enseignement secondaire à l'horizon de 2000 qui relève plus de l'orientation mobilisatrice que d'une évaluation ex ante. A cet égard, une question s'impose : est-ce que cette évolution a modifié la hiérarchie scolaire entre les enfants suivant leurs origines sociales. Autrement dit, le développement de l'éducation a-t-il conduit à davantage de justice dans la répartition des places. Dans cette optique, nous avons tenté de revoir la situation de l'éducation en France à la lumière des différentes réformes scolaires engagées et de l'ensemble des évolutions sociales et de réexaminer les inégalités scolaires des élèves à la lueur d¤un concept timidement exploré se rapportant aux attentes formulées à leur égard par leurs familles. Certes, la démarche classique étant d'expliquer les inégalités de réussite à l'école par l¤origine sociale des élèves, les enfants issus de l'immigration, dont les parents alimentent une part importante des emplois ouvriers, apparaissent, de ce point de vue, particulièrement défavorisés, puisqu'ils cumulent un double handicap lié à leurs origines, sociale et étrangère. De ce fait, les aspirations familiales, diffusées et manifestées dans tous les milieux sociaux avec la démocratisation de l'enseignement et l'allongement des études, méritent une attention particulière.
