Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : KOHOUT-DIAZ Magdalena
Date de soutenance : 2006
Thèse délivrée par : Université Bordeaux-Segalen - Bordeaux 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Eric DEBARBIEUX
La recherche vérifie la prévalence du harcèlement scolaire entre pairs (sikana=chicane) en école élémentaire tchèque au moyen d'une enquête par questionnaires de victimation pour les élèves et d’entretiens semi-directifs conduits avec des enseignants et des directeurs d'établissement. Les résultats montrent que le harcèlement ne prend pas une forme épidémique. Le climat de l'école est jugé bon, excepté concernant la relation entre les élèves et les enseignants ou les autres adultes de l'école. L'agressivité de cette relation peut être considérée comme la principale caractéristique attribuée par les élèves à l'école élémentaire. Elle semble être l'effet d'un système éducatif très sélectif qui exclut certains élèves par le recours à une interprétation médicale et morale de leur comportement. La libéralisation non régulée de l'école en favorise au contraire l’expansion. This research work demonstrates that school bullying among children is widespread in Czech elementary schools (sikana=quarrel). A survey using a number of questionnaires on victimation was conducted among pupils, and among school teachers and head teachers, via semi guided interviews. These show that bullying is not epidemic. The general atmosphere appears to be positive, except with regards to the relations between pupils and teachers or other adults at school. The aggressive tension contained in this relation can be considered as the main characteristic of basic schools, according to the pupils. This is apparently due to a very selective system. Some pupils end up being pushed out of the school system as a result of this selection process with the aid of medical and moral interpretation of their behaviour. On the contrary, the ‘wild’, uncontrolled liberalisation of school favours its use.
La violence scolaire en République Tchèque : Sikana?
Auteur(s) : KOHOUT-DIAZ Magdalena
Date de soutenance : 2006
Thèse délivrée par : Université Bordeaux-Segalen - Bordeaux 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Eric DEBARBIEUX
La recherche vérifie la prévalence du harcèlement scolaire entre pairs (sikana=chicane) en école élémentaire tchèque au moyen d'une enquête par questionnaires de victimation pour les élèves et d’entretiens semi-directifs conduits avec des enseignants et des directeurs d'établissement. Les résultats montrent que le harcèlement ne prend pas une forme épidémique. Le climat de l'école est jugé bon, excepté concernant la relation entre les élèves et les enseignants ou les autres adultes de l'école. L'agressivité de cette relation peut être considérée comme la principale caractéristique attribuée par les élèves à l'école élémentaire. Elle semble être l'effet d'un système éducatif très sélectif qui exclut certains élèves par le recours à une interprétation médicale et morale de leur comportement. La libéralisation non régulée de l'école en favorise au contraire l’expansion. This research work demonstrates that school bullying among children is widespread in Czech elementary schools (sikana=quarrel). A survey using a number of questionnaires on victimation was conducted among pupils, and among school teachers and head teachers, via semi guided interviews. These show that bullying is not epidemic. The general atmosphere appears to be positive, except with regards to the relations between pupils and teachers or other adults at school. The aggressive tension contained in this relation can be considered as the main characteristic of basic schools, according to the pupils. This is apparently due to a very selective system. Some pupils end up being pushed out of the school system as a result of this selection process with the aid of medical and moral interpretation of their behaviour. On the contrary, the ‘wild’, uncontrolled liberalisation of school favours its use.
