Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : RAOULT Alain
Date de soutenance : 2006
Thèse délivrée par : Université Rennes 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation et de la formation
Sous la direction de : Jean-Manuel de QUEIROZ
Jury de thèse : Jury : Ronan LE COADIC (IUFM de Bretagne), Jacques CHAPERON (Université Rennes 1), Alain CERCLÉ (Université Rennes 2), Jean-Manuel DE QUEIROZ (Université Rennes 2)
La Bretagne connaît depuis les années 1970 une surmortalité par suicide des jeunes de 15 à 24 ans particulièrement élevée par rapport à la France. Cette sursuicidité est considérée par bon nombre aujourd'hui comme étant une conséquence d'une pression trop forte qui serait exercée sur les jeunes bretons dans le cadre de leur scolarisation et ceci d'autant plus que le phénomène est associé aux très bons niveaux de résultats scolaires de ces générations. La répétition de cette possible explication l'ayant lentement transformée en une " évidence " nous avons voulu explorer les systèmes qui ont contribué à la construction sociale de cet objet suicide juvénile breton. Il ressort de cette étude qu'en réalité la sursuicidité juvénile bretonne n'est pas liée à une pression trop forte mais à une problématique sociologique plus vaste. Le sursuicide des jeunes bretons pose en effet la question de l'intégration et de la subjectivation dans une société ou l'identité bretonne a été confrontée à de profonds bouleversements sociétaux au cours du siècle passé Compared to France, since 1970's, we note in Brittany a particularly high mortality by suicide among the teenagers from 15 to 24 years. During the last years this "over suicidity" is considered by a lot like a consequence of a too strong pressure which would be exerted on the Breton young people within the framework of their schooling and this especially since the phenomenon is combined with the very good levels of school results of these generations. Those explanations have been repeated so often and have been elaborated so extensively that thinking is now transformed as an "obviousness". So we wanted to explore the mechanics and systems which have contributed to the social construction of this object “Breton suicide of the young people”. It emerges from this study that actually the Breton youthful “over suicidity” is not related to a too strong pressure but on vaster sociological problems. Indeed, the "over suicidity" of the Breton teenagers raises the question of integration and of the subjectivation in the breton community in which identity was confronted with deep society's upheavals during the last century
Le sursuicide des jeunes en Bretagne
Auteur(s) : RAOULT Alain
Date de soutenance : 2006
Thèse délivrée par : Université Rennes 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation et de la formation
Sous la direction de : Jean-Manuel de QUEIROZ
Jury de thèse : Jury : Ronan LE COADIC (IUFM de Bretagne), Jacques CHAPERON (Université Rennes 1), Alain CERCLÉ (Université Rennes 2), Jean-Manuel DE QUEIROZ (Université Rennes 2)
La Bretagne connaît depuis les années 1970 une surmortalité par suicide des jeunes de 15 à 24 ans particulièrement élevée par rapport à la France. Cette sursuicidité est considérée par bon nombre aujourd'hui comme étant une conséquence d'une pression trop forte qui serait exercée sur les jeunes bretons dans le cadre de leur scolarisation et ceci d'autant plus que le phénomène est associé aux très bons niveaux de résultats scolaires de ces générations. La répétition de cette possible explication l'ayant lentement transformée en une " évidence " nous avons voulu explorer les systèmes qui ont contribué à la construction sociale de cet objet suicide juvénile breton. Il ressort de cette étude qu'en réalité la sursuicidité juvénile bretonne n'est pas liée à une pression trop forte mais à une problématique sociologique plus vaste. Le sursuicide des jeunes bretons pose en effet la question de l'intégration et de la subjectivation dans une société ou l'identité bretonne a été confrontée à de profonds bouleversements sociétaux au cours du siècle passé Compared to France, since 1970's, we note in Brittany a particularly high mortality by suicide among the teenagers from 15 to 24 years. During the last years this "over suicidity" is considered by a lot like a consequence of a too strong pressure which would be exerted on the Breton young people within the framework of their schooling and this especially since the phenomenon is combined with the very good levels of school results of these generations. Those explanations have been repeated so often and have been elaborated so extensively that thinking is now transformed as an "obviousness". So we wanted to explore the mechanics and systems which have contributed to the social construction of this object “Breton suicide of the young people”. It emerges from this study that actually the Breton youthful “over suicidity” is not related to a too strong pressure but on vaster sociological problems. Indeed, the "over suicidity" of the Breton teenagers raises the question of integration and of the subjectivation in the breton community in which identity was confronted with deep society's upheavals during the last century
