Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : VOIRIOT-CORDARY Noëlle
Date de soutenance : 2005
Thèse délivrée par : Université de Bourgogne
Section(s) CNU : section 07 : Sciences du langage
Discipline(s) : Sciences du langage
Sous la direction de : Ghislaine HAAS
Jury de thèse : Jean-Pierre CHEVROT ; Claude VARGAS ; Ghislaine HAAS
Dans le champ de la linguistique de l'écrit, cette recherche vise à décrire les procédures par lesquelles les élèves de 15 ans, parvenus en classe de seconde au lycée, gèrent les marques flexionnelles du verbe. Le corpus est double : constitués des productions graphiques des élèves, mais aussi des commentaires métagraphiques recueillis dans les entretiens non directifs à propos des unités identifiées comme verbe. Appréhender l'orthographe dans le feu de l'écriture, et décrire les analyses menées par le sujet scripteur aux prises avec l'écrit, tel est l'objectif recherché à travers ce choix méthodologique présenté dans la première partie. Les formes verbales produites ont étét répertoriées et classées selon des principes linguistiques, ce qui à permis d'observer les effets des configurations morphologiques verbales sur la production des erreurs : un véritable système de l'erreur se dessine dans lequel l'homophonie des formes à produire est la clé de voûte du système. la deuxième partie en fait état. Les commentaires métagraphiqsues ont permis de mettre au jour des procéduresqui interagissent dans la décision orthographique. Alors que le verbe est une unité variable en contexte, les sujets scripteurs recherchent la systématisation des formes et le verbe est écrit comme une forme donnée et légitime : cette façon de faire se présente comme une solution économique face à l'homophonie à l'oeuvre dans les finales verbales. Sensibles à des agencements fréquents, les scripteurs extraient des régularités graphiques , sortes de "prêts à porter orthographiques". C'est la fréquence, la position ou encore la la proximité qui servent d'appui aux raisonnements. Enfin, il faut également compter avec les phénomènes extralinguistiques où, le raisonnement des scritpeurs se fonde sur un contenu référentiel. Ces différents point de vue sur la langue ne se présentent pas sous la forme d'un déroulement linéaire qui pourrait conduire à parler d'étapes dans la mise en oeuvre du savoir orthographique. Plutôt que de s'exclure mutuellement, ces points de vue sur la langue interagissent dans la décision orthographique. Ceci apparaît dans la troisième partie. L'ontogenèse graphique met en lumière les moyens déployés par l'apprenti pour comprendre la fonctionnement de la langue.
Acquisition et gestion de la morphologie verbale flexionnelle en français à l'entrée au lycée
Auteur(s) : VOIRIOT-CORDARY Noëlle
Date de soutenance : 2005
Thèse délivrée par : Université de Bourgogne
Section(s) CNU : section 07 : Sciences du langage
Discipline(s) : Sciences du langage
Sous la direction de : Ghislaine HAAS
Jury de thèse : Jean-Pierre CHEVROT ; Claude VARGAS ; Ghislaine HAAS
Dans le champ de la linguistique de l'écrit, cette recherche vise à décrire les procédures par lesquelles les élèves de 15 ans, parvenus en classe de seconde au lycée, gèrent les marques flexionnelles du verbe. Le corpus est double : constitués des productions graphiques des élèves, mais aussi des commentaires métagraphiques recueillis dans les entretiens non directifs à propos des unités identifiées comme verbe. Appréhender l'orthographe dans le feu de l'écriture, et décrire les analyses menées par le sujet scripteur aux prises avec l'écrit, tel est l'objectif recherché à travers ce choix méthodologique présenté dans la première partie. Les formes verbales produites ont étét répertoriées et classées selon des principes linguistiques, ce qui à permis d'observer les effets des configurations morphologiques verbales sur la production des erreurs : un véritable système de l'erreur se dessine dans lequel l'homophonie des formes à produire est la clé de voûte du système. la deuxième partie en fait état. Les commentaires métagraphiqsues ont permis de mettre au jour des procéduresqui interagissent dans la décision orthographique. Alors que le verbe est une unité variable en contexte, les sujets scripteurs recherchent la systématisation des formes et le verbe est écrit comme une forme donnée et légitime : cette façon de faire se présente comme une solution économique face à l'homophonie à l'oeuvre dans les finales verbales. Sensibles à des agencements fréquents, les scripteurs extraient des régularités graphiques , sortes de "prêts à porter orthographiques". C'est la fréquence, la position ou encore la la proximité qui servent d'appui aux raisonnements. Enfin, il faut également compter avec les phénomènes extralinguistiques où, le raisonnement des scritpeurs se fonde sur un contenu référentiel. Ces différents point de vue sur la langue ne se présentent pas sous la forme d'un déroulement linéaire qui pourrait conduire à parler d'étapes dans la mise en oeuvre du savoir orthographique. Plutôt que de s'exclure mutuellement, ces points de vue sur la langue interagissent dans la décision orthographique. Ceci apparaît dans la troisième partie. L'ontogenèse graphique met en lumière les moyens déployés par l'apprenti pour comprendre la fonctionnement de la langue.