Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : MBOUMBOU Albin
Date de soutenance : 2005
Thèse délivrée par : Université de Poitiers
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Philosophie
Sous la direction de : Jean-Louis VIEILLARD-BARON
Contre l'éducation moderne qui instille des valeurs dévitalisantes, dresse et domestique pour le plus grand péril de la vraie culture qui élève l'homme au lieu de le rapetisser, Nietzsche propose l'éducation dionysiaque. Le problème de l'ennoblissement de l'homme a très tôt préoccupé Nietzsche. C'est pourquoi il prône l'élevage d'individus de caractère, les aristocrates de l'esprit qui ouvrent la voie au surhumain. L'éducation comme promotion de la plus haute noblesse de l'homme ne doit pas procéder à l'éradication de la puissance mais bien plutôt à sa promotion. Ce n'est donc pas l'homme théorique qui doit être visé, mais l'homme total qui prend le corps pour guide, parce qu'il en appelle au réarmement des pulsions et des affects que les Morales ont jusqu'ici condamné. Et c'est le philosophe médecin et législateur qui doit désormais être au centre de l'éducation en lieu et place des théologiens et des sacerdotaux. Parce qu'elle est par-delà bien et mal, l'éducation dionysiaque est dure pour les ratés et les avortons. En face d'eux, il y a ceux qui sont mûrs pour cette éducation qui fait la promotion de la vie. L'éducation nietzschéenne permet la distinction entre le type fort et le type faible.
L' éducation chez Nietzsche
Auteur(s) : MBOUMBOU Albin
Date de soutenance : 2005
Thèse délivrée par : Université de Poitiers
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Philosophie
Sous la direction de : Jean-Louis VIEILLARD-BARON
Contre l'éducation moderne qui instille des valeurs dévitalisantes, dresse et domestique pour le plus grand péril de la vraie culture qui élève l'homme au lieu de le rapetisser, Nietzsche propose l'éducation dionysiaque. Le problème de l'ennoblissement de l'homme a très tôt préoccupé Nietzsche. C'est pourquoi il prône l'élevage d'individus de caractère, les aristocrates de l'esprit qui ouvrent la voie au surhumain. L'éducation comme promotion de la plus haute noblesse de l'homme ne doit pas procéder à l'éradication de la puissance mais bien plutôt à sa promotion. Ce n'est donc pas l'homme théorique qui doit être visé, mais l'homme total qui prend le corps pour guide, parce qu'il en appelle au réarmement des pulsions et des affects que les Morales ont jusqu'ici condamné. Et c'est le philosophe médecin et législateur qui doit désormais être au centre de l'éducation en lieu et place des théologiens et des sacerdotaux. Parce qu'elle est par-delà bien et mal, l'éducation dionysiaque est dure pour les ratés et les avortons. En face d'eux, il y a ceux qui sont mûrs pour cette éducation qui fait la promotion de la vie. L'éducation nietzschéenne permet la distinction entre le type fort et le type faible.