Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : LAFFORT Bruno
Date de soutenance : 2004
Thèse délivrée par : Université Lille 1
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Changement social option sociologie
Sous la direction de : Gabriel GOSSELIN
Jury de thèse : Gosselin, Gabriel/ Kadri, Aissa/ Tripier, Maryse/ Valladares, Licia/ Bertaux, Daniel
Cette thèse rend compte de l'installation en France des étudiants marocains arrivés à Lille au début des années 80 pour commencer des études supérieures. A travers l'analyse de 50 récits de vie, la recherche montre une inscription sur le sol français de ces étudiants très différente de celle des primo-arrivants. Ces ex-étudiants ébauchent les traits d'une nouvelle immigration que l'on ne peut plus analyser par le prisme de l'immigration traditionnelle : citons notamment l'analyse des choix matrimoniaux (où le couple mixte domine), de la profession exercée (le plus souvent en rapport avec les études effectuées), de l'investissement associatif important, de l'achat d'une maison en France dès les premières années d'installation, du non-retour au Maroc mieux assumé, ou encore d'un islam fortement sécularisé. Ces anciens étudiants installés définitivement en France amènent à renouveler la vision de l'immigration telle qu'elle a été vécue jusque-là, mais aussi analysée par les chercheurs.
Parcours d'étudiants marocains en France. Pour une nouvelle de l'immigration
Auteur(s) : LAFFORT Bruno
Date de soutenance : 2004
Thèse délivrée par : Université Lille 1
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Changement social option sociologie
Sous la direction de : Gabriel GOSSELIN
Jury de thèse : Gosselin, Gabriel/ Kadri, Aissa/ Tripier, Maryse/ Valladares, Licia/ Bertaux, Daniel
Cette thèse rend compte de l'installation en France des étudiants marocains arrivés à Lille au début des années 80 pour commencer des études supérieures. A travers l'analyse de 50 récits de vie, la recherche montre une inscription sur le sol français de ces étudiants très différente de celle des primo-arrivants. Ces ex-étudiants ébauchent les traits d'une nouvelle immigration que l'on ne peut plus analyser par le prisme de l'immigration traditionnelle : citons notamment l'analyse des choix matrimoniaux (où le couple mixte domine), de la profession exercée (le plus souvent en rapport avec les études effectuées), de l'investissement associatif important, de l'achat d'une maison en France dès les premières années d'installation, du non-retour au Maroc mieux assumé, ou encore d'un islam fortement sécularisé. Ces anciens étudiants installés définitivement en France amènent à renouveler la vision de l'immigration telle qu'elle a été vécue jusque-là, mais aussi analysée par les chercheurs.