Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : CORON Catherine
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Sorbonne nouvelle-Paris 3
Section(s) CNU : section 22 : Histoire, civilisations, art (mondes modernes et contemporains)
Discipline(s) : Civilisation britannique
Sous la direction de : Martine AZUELOS
En Grande-Bretagne, l'éducation, la formation et l'emploi apparaissent de plus en plus au cœur des priorités depuis la campagne électorale de 1997, où ces thèmes venaient en première place dans le programme du parti travailliste. La démarche des " nouveaux " travaillistes s'inscrit dans la continuité du " grand débat " lancé par James Callaghan en 1976, et répond à la volonté d'adapter les valeurs du Labour aux contraintes de l'économie britannique et aux attentes de l'électorat. Ce travail analyse les systèmes d'éducation et de formation mis en place au Royaume-Uni et tente de déterminer s'ils permettent un meilleur accès à l'emploi, l'atténuation des inégalités sociales et l'amélioration de la compétitivité des entreprises. Le bilan dans le domaine de l'éducation reste encore bien contrasté. Quant à la formation, le gouvernement travailliste a repris à son compte bon nombre des orientations initiées par ses prédécesseurs conservateurs. Si le discours des pouvoirs publics est resté centré sur l'investissement en capital humain, les dépenses publiques en revanche sont de moins en moins consacrées à la formation qui est de plus en plus financée par des fonds privés, tandis que l'Etat continue pour l'instant de revendiquer le contrôle du système.
La formation : priorité et nécessité économique pour le gouvernement travailliste de Tony Blair
Auteur(s) : CORON Catherine
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Sorbonne nouvelle-Paris 3
Section(s) CNU : section 22 : Histoire, civilisations, art (mondes modernes et contemporains)
Discipline(s) : Civilisation britannique
Sous la direction de : Martine AZUELOS
En Grande-Bretagne, l'éducation, la formation et l'emploi apparaissent de plus en plus au cœur des priorités depuis la campagne électorale de 1997, où ces thèmes venaient en première place dans le programme du parti travailliste. La démarche des " nouveaux " travaillistes s'inscrit dans la continuité du " grand débat " lancé par James Callaghan en 1976, et répond à la volonté d'adapter les valeurs du Labour aux contraintes de l'économie britannique et aux attentes de l'électorat. Ce travail analyse les systèmes d'éducation et de formation mis en place au Royaume-Uni et tente de déterminer s'ils permettent un meilleur accès à l'emploi, l'atténuation des inégalités sociales et l'amélioration de la compétitivité des entreprises. Le bilan dans le domaine de l'éducation reste encore bien contrasté. Quant à la formation, le gouvernement travailliste a repris à son compte bon nombre des orientations initiées par ses prédécesseurs conservateurs. Si le discours des pouvoirs publics est resté centré sur l'investissement en capital humain, les dépenses publiques en revanche sont de moins en moins consacrées à la formation qui est de plus en plus financée par des fonds privés, tandis que l'Etat continue pour l'instant de revendiquer le contrôle du système.