Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : ZAREMBA Jean-Luc
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Lumière-Lyon 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Guy AVANZINI
Né en 1894 à la Guillerie, petit hameau de la Chapelle Agnon (63), Lucien Gachon devient instituteur public. Il poursuit ses études et s'affirme comme l'un des plus célèbres géographes auvergnats. Encouragé par Henri Pourrat, il se lance dans l'écriture de romans. "Maria" est une peinture fidèle de la vie paysanne en Livradois, au début du siècle. A ses loisirs, Gachon manie la faux. Quand il la troque pour la plume, c'est pour défendre l'idée d'une école rurale qui ne déracinerait, sachant produire et, surtout, garder ses élites. Précurseur de la classe-promenade, il fait classe hors les murs, dés les années vingt. Partagé entre le coût et les perspectives du progrès, il défend inlassablement l'idée d'un prochain renouveau des campagnes. La question centrale du déracinement fait écho aux écrits d'Albert Thierry. En effet, Gachon s'insurge contre l'enseignement du latin auquel il voudrait substituer l'étude des "écrivains terriens". Il pointe les contradictions de sa mission, perçues à travers le devoir d'instruire et la volonté d'éduquer. L'exemplarité du cheminement intellectuel d'un primaire, le rôle joué par l'écriture dans cette ascension et des propositions relatives à la nature des savoirs à enseigner nous portent à des débats qui n'ont toujours pas été dépassés.
URL : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2002/zaremba_jl
Lucien Gachon, pédagogue de la ruralité en Livradois
Auteur(s) : ZAREMBA Jean-Luc
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Lumière-Lyon 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Guy AVANZINI
Né en 1894 à la Guillerie, petit hameau de la Chapelle Agnon (63), Lucien Gachon devient instituteur public. Il poursuit ses études et s'affirme comme l'un des plus célèbres géographes auvergnats. Encouragé par Henri Pourrat, il se lance dans l'écriture de romans. "Maria" est une peinture fidèle de la vie paysanne en Livradois, au début du siècle. A ses loisirs, Gachon manie la faux. Quand il la troque pour la plume, c'est pour défendre l'idée d'une école rurale qui ne déracinerait, sachant produire et, surtout, garder ses élites. Précurseur de la classe-promenade, il fait classe hors les murs, dés les années vingt. Partagé entre le coût et les perspectives du progrès, il défend inlassablement l'idée d'un prochain renouveau des campagnes. La question centrale du déracinement fait écho aux écrits d'Albert Thierry. En effet, Gachon s'insurge contre l'enseignement du latin auquel il voudrait substituer l'étude des "écrivains terriens". Il pointe les contradictions de sa mission, perçues à travers le devoir d'instruire et la volonté d'éduquer. L'exemplarité du cheminement intellectuel d'un primaire, le rôle joué par l'écriture dans cette ascension et des propositions relatives à la nature des savoirs à enseigner nous portent à des débats qui n'ont toujours pas été dépassés.
URL : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2002/zaremba_jl