Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : CORNIC Anita
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Rennes 2
Section(s) CNU : section 22 : Histoire, civilisations, art (mondes modernes et contemporains)
Discipline(s) : Anglais
Sous la direction de : Nicole VIGOUROUX-FREY
Cette étude examine dans quelle mesure la formation de chorales d'amateurs dans l'Angleterre victorienne procédait d'un mouvement de contrôle du loisir populaire de la part des classes aisées qui, convaincues des fonctions éducatives mais également moralisatrices de ce loisir, espéraient contenir l'agitation sociale et lutter contre l'alcoolisme endémique de la société industrielle. L'apprentissage du chant s'effectuait au sein des « mechanics' institutes », des sociétés de tempérance, ou des Eglises. Issues des classes de chant, de nombreuses chorales, figures de proue de divers groupes idéologiques ou religieux, se rencontraient lors de festivals. Ceux-ci bénéficièrent de l'amélioration des moyens de transports et de la propagation d'une méthode de solfège simplifiée, Tonic Sol-fa. Ce phénomène, qui faisait intervenir une philanthropie teintée de paternalisme et encourageait le self-help, interroge sur la traduction des rapports sociaux dans le domaine culturel, ici musical.
La pratique du chant choral en Angleterre, pilier d'une entreprise moralisatrice à destination des classes populaires, 1840-1901
Auteur(s) : CORNIC Anita
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Rennes 2
Section(s) CNU : section 22 : Histoire, civilisations, art (mondes modernes et contemporains)
Discipline(s) : Anglais
Sous la direction de : Nicole VIGOUROUX-FREY
Cette étude examine dans quelle mesure la formation de chorales d'amateurs dans l'Angleterre victorienne procédait d'un mouvement de contrôle du loisir populaire de la part des classes aisées qui, convaincues des fonctions éducatives mais également moralisatrices de ce loisir, espéraient contenir l'agitation sociale et lutter contre l'alcoolisme endémique de la société industrielle. L'apprentissage du chant s'effectuait au sein des « mechanics' institutes », des sociétés de tempérance, ou des Eglises. Issues des classes de chant, de nombreuses chorales, figures de proue de divers groupes idéologiques ou religieux, se rencontraient lors de festivals. Ceux-ci bénéficièrent de l'amélioration des moyens de transports et de la propagation d'une méthode de solfège simplifiée, Tonic Sol-fa. Ce phénomène, qui faisait intervenir une philanthropie teintée de paternalisme et encourageait le self-help, interroge sur la traduction des rapports sociaux dans le domaine culturel, ici musical.