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     Langue(s) : français 

Peut-on financer l’éducation du supérieur de manière plus équitable ?


Auteur(s) :  Pierre Courtioux

Editeur(s) :  EDHEC Business School, pôle de recherche en économie, évaluation des politiques publiques et réforme de l'etat

Date :  01/2009

  Il existe des marges de manoeuvre pour augmenter les ressources de l’éducation du supérieur tout en préservant une forme d’équité, grâce à l’introduction de dispositifs de prêt à remboursement conditionnel au revenu. Ces dispositifs, sans grever le budget des étudiants durant leur période de formation initiale permet à la collectivité de recouvrer une partie de son investissement quand la carrière d’un diplômé du supérieur constitue une réussite financière du point de vue individuel. En retenant une version du dispositif plus légère que celle mise en oeuvre en Australie, nos évaluations montrent que, en France, avec un taux progressif de remboursement variant entre 5-20% selon la tranche de revenu considérée, les dispositifs de prêts à remboursement conditionnel une fois arrivés à maturité permettraient de dégager jusqu’à 1,85 milliards d’euros chaque année. Ce montant est voisin du montant actuellement consacré aux aides individuelles pour l’éducation du supérieur. Cette participation des anciens étudiants à l’investissement public dont ils ont bénéficié modifie très faiblement le taux de rendement des différents diplômes, mais n’affecte pas leur hiérarchie. De plus, les risques d’optimisation fiscale et de fuite devant les remboursements des annuités restent très faibles.
(2,39 Mo, 40 pages)

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mot(s) clé(s) :  économie de l'éducation, enseignement supérieur