Éducation et premiers résultats sur le marché du travail au Canada
Auteur(s) : Jorgen Hansen
Editeur(s) : Ressources humaines et Développement des Compétences - Canada
Date : 01/2008
Cette étude, qui s’appuie sur les données de l’Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), présente une analyse détaillée des effets de la scolarisation sur les salaires et les probabilités d’emploi. L’éducation y est considérée comme une variable de résultat discontinue. On rend compte de l’hétérogénéité des études postsecondaires en faisant la distinction entre les diplômés des programmes courts ou non universitaires (programmes de formation professionnelle, programmes d’apprentissage, études dans les collèges ou les cégeps) et ceux des programmes longs ou universitaires (baccalauréat, diplômes et grades des deuxième et troisième cycles). Les données révèlent que les salaires sont plus élevés chez les diplômés que chez les décrocheurs du palier secondaire. De plus, les diplômés des programmes postsecondaires courts gagnent généralement plus que ceux qui n’ont fait que les études secondaires. Il en va de même des diplômés des programmes postsecondaires longs par rapport à ceux des programmes courts. Ce dernier effet se manifeste cependant dans le seul échantillon féminin. Dans l’ensemble, l’incidence de la scolarisation sur les salaires est plus grande chez les femmes que chez les hommes. Les chiffres indiquent également que les diplômés du palier postsecondaire risquent bien moins de devenir chômeurs et que l’effet est plus marqué dans le cas des programmes plus longs. Par ailleurs, les périodes de chômage sont plus courtes chez les gens plus scolarisés. Selon les réponses à l’enquête, on passe plus rapidement de l’école au travail si on a fait plus d’études. D’après les résultats, l’éducation réduit l’inactivité (ne pas travailler et ne pas chercher d’emploi), et ce, plus chez les femmes que chez les hommes. Enfin, la correspondance entre le principal domaine d’études et la profession exercée est moindre chez les diplômés des programmes postsecondaires longs, mais s’accroît avec le temps écoulé depuis l’obtention du diplôme. L’effet salarial de cette correspondance est d’environ 18 % et s’avère statistiquement significatif.
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mot(s) clé(s) : diplôme et certification, enseignement et formation professionnels, enseignement supérieur, relation formation - emploi