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     Langue(s) : français 

La série scientifique au cycle terminal du lycée : articulation avec le cycle de détermination et orientation vers les études supérieures


Auteur(s) :  Jean MOUSSA, Claudine PERETTI, Daniel SECRETAN

Editeur(s) :  Ministère de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la RechercheInspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche ;

Date :  12/2007

  Face à la poursuite du déclin de la série littéraire, le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche avait demandé à l’inspection générale de l’éducation nationale et à l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, dans le cadre de leur lettre de mission 2005-2006, de dresser « le bilan des mesures prises pour revaloriser la série littéraire au lycée ». Le libellé de la mission prend en compte la situation particulière dans laquelle se trouve la série scientifique. En effet, si cette dernière apparaît dans une position nettement plus favorable que la série littéraire, puisque le nombre de bacheliers S n’a baissé que de 5,5 % entre 1995 et 2005, contre 30,8 % pour les L, la quasi stagnation de la part qu’elle occupe au sein du second cycle d’enseignement général et technologique, contraste avec sa forte attractivité. Le fait que près d’un tiers des bacheliers scientifiques ne poursuivent pas leurs études supérieures dans ce domaine et que cette proportion soit croissante font, par ailleurs, naître des inquiétudes sur la capacité de la France à former les scientifiques dont son économie, son enseignement et sa recherche ont besoin. Bien que la désaffection pour les études supérieures en sciences doive être relativisée car elle ne concerne que certaines formations universitaires en sciences fondamentales et n’est pas un phénomène propre à la France, et que ses conséquences soient sujettes à controverse, elle amène à s’interroger sur le rôle de la série S dans l’orientation et la formation des futurs scientifiques. Cette interrogation se trouve renforcée par le désintérêt croissant, de la seconde à la terminale, que manifestent les élèves pour les sciences. Pour traiter cette problématique, la mission s’est attachée, en premier lieu, à mettre en évidence les raisons qui expliquent cette situation ; elle s’est en particulier intéressée au rôle des enseignements de détermination en classe de seconde dans le choix de la série scientifique et à l’impact des enseignements de spécialité en terminale sur l’orientation dans l’enseignement supérieur. Puis, partant de ce constat, elle a cherché à dessiner des pistes d’évolution, en gardant présent à l’esprit que la question du statut de la série scientifique n’est pas nouvelle et qu’elle est délicate. La réforme pédagogique des lycées mise en oeuvre il y a une quinzaine d’années se donnait, en effet, déjà pour objectif de mettre fin à la suprématie de cette série et de rééquilibrer les différents itinéraires du lycée. Or, elle n’y est en rien parvenue. De l’ensemble de ces travaux, il ressort que si l’analyse de la situation actuelle est consensuelle, les suggestions d’évolution et les expérimentations en cours ne sont pas univoques. La mission a donc fait le choix, une fois dressé le constat, de présenter un ensemble d’hypothèses d’évolution, en faisant ressortir, pour chacune d’entre elles, ses avantages et ses inconvénients potentiels, puis, sur cette base, de proposer de réformer l’organisation actuelle des enseignements de détermination en classe de seconde, ainsi que la structure du cycle terminal.
(721 Ko, 108 pages)

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mot(s) clé(s) :  enseignement secondaire, orientation scolaire, résultats scolaires, sciences