Prospective report on the future of transnational collaboration in European higher education
Editeur(s) : European Commission (EC)
Date : 10/2020
L'objectif global du projet FUTURETRAC, «L'avenir de la collaboration transnationale dans l'enseignement supérieur européen» – commandé par la Direction générale de l'éducation, de la jeunesse, du sport et de la culture et réalisé par le Centre for Higher Education Governance Ghent (CHEGG), Université de Gand, Belgique et le Center for Higher Education Policy Studies (CHEPS), Université de Twente, aux Pays-Bas – était d'acquérir une vision de la nature et de la portée de la collaboration transnationale européenne dans l'enseignement supérieur et la recherche dans un avenir proche (2030), ainsi que des moteurs et obstacles qui influent sur elles.
La collaboration transnationale a été définie comme une relation durable entre deux ou plusieurs établissements d'enseignement supérieur (EES) de différents pays pour atteindre un objectif ou un ensemble d'objectifs communs, où les EES restent juridiquement indépendants, partagent les avantages et le contrôle de gestion sur l'exécution des tâches assignées et apportent des contributions dans le domaine de l'éducation, de la recherche et de la troisième mission.
Pour mieux comprendre la nature et la portée de la collaboration transnationale, une analyse documentaire a été effectuée, les tendances et développements clés ont été identifiés et une étude Delphi a été réalisée pour construire un scénario sur la collaboration transnationale européenne en 2030. L'examen de la documentation sur la collaboration transnationale montre une multitude de moteurs et de motivations, en particulier: répondre aux besoins des étudiants et du personnel, bâtir ou maintenir une réputation, améliorer la qualité de l'enseignement et de la recherche, réaliser des économies d'échelle et récolter des avantages économiques. Les études soulignent que la collaboration est souvent suscitée par une combinaison de divers moteurs et que les motivations ou les justifications peuvent différer considérablement entre les domaines de l'enseignement, apprentissage et programme d'études; recherche et innovation; et partenariats stratégiques.
L'étude a également permis de mieux comprendre les obstacles et les facteurs qui favorisent ou entretiennent la collaboration. Les complémentarités et les différences entre les EES sont des conditions préalables à la coopération, mais constituent en même temps des obstacles. Ces obstacles se manifestent au niveau de l'adaptation aux différentes réglementations nationales, missions et stratégies institutionnelles et cultures organisationnelles. La documentation souligne que beaucoup d'efforts et de capacités (administratives, financières, etc.) sont nécessaires pour que la collaboration fonctionne réellement.
Les études analysées offrent un aperçu limité de l'impact réel de la collaboration internationale, au-delà des impressions et des perceptions du personnel, des gestionnaires ou des étudiants. Les principales tendances dans le domaine social, économique et technologique ont été explorées, y compris leur impact potentiel sur l'enseignement supérieur en général et la collaboration transnationale en particulier.
Une analyse des impacts croisés et une approche par diagramme du futur ont été utilisées pour arriver à une liste des sept tendances et développements les plus importants: 1) transformation numérique de la vie économique; 2) immigration; 3) sociétés vieillissantes; 4) attention aux objectifs de développement durable et à l'interdisciplinarité; 5) collaboration scientifique et science ouverte; 6) austérité et pressions sur les services publics; et 7) inégalités socioéconomiques.
Un résumé analytique est disponible en français (pdf, 8 p.), sous le titre Rapport prospectif sur l'avenir de la collaboration transnationale dans l'enseignement supérieur européen.
(pdf, 72 pages)
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mot(s) clé(s) : enseignement supérieur, gestion d'établissement, internationalisation de l'éducation et mobilité