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     Langue(s) : français 

Filles et garçons sur le chemin de l'égalité, de l'école à l'enseignement supérieur


Editeur(s) :  Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Date :  03/2014

  Un élément constant est mis en évidence : si les filles réussissent en moyenne mieux que les garçons dans leur scolarité, elles sont encore peu nombreuses à se diriger vers les formations les plus valorisées sur le marché du travail.

Les choix qu'elles font lors des grands paliers d'orientation ont des conséquences sur leur insertion dans l'emploi. Ils entretiennent ensuite les inégalités professionnelles et salariales.

La brochure est proposée aux académies comme un outil de référence ; elle leur fournit, à l'échelle nationale, des éléments de comparaison, d'analyse et de décision pour impulser des actions en faveur d'une orientation positive des jeunes et mieux construire l'égalité des filles et des garçons à l'école.
Cette publication reflète l’engagement du système éducatif dans les objectifs de mixité et d’égalité, objectifs déclinés dans la convention interministérielle pour 2013-2018. Elle constitue un état de situation nationale, que les acteurs locaux peuvent décliner au niveau académique et au niveau des établissements scolaires.

Plusieurs constats peuvent être tirés de ces données. Tout d’abord, les garçons réussissent toujours moins bien que les filles à l’école. Ils ont plus souvent des difficultés en lecture et poursuivent moins souvent des études longues. Un garçon sur cinq sort de formation initiale sans diplôme, contre un peu plus d’une fille sur dix.

Cette réussite scolaire des filles ne se traduit cependant pas dans la situation professionnelle à la sortie du lycée ou de l’apprentissage : à diplôme équivalent, les filles s’insèrent moins bien dans l’emploi que les garçons.

Enfin, les différences persistent dans l’orientation et le choix des spécialités, notamment en ce qui concerne les sciences et technologies. La part des filles en terminales scientifiques (S, STI2D et STL) n’est que de 41 %, mais leurs résultats au baccalauréat sont meilleurs en moyenne que ceux des garçons. 28 % des titulaires d’un diplôme d’ingénieur sont des femmes. Cette différence apparaît dès les résultats de PISA où les filles obtiennent, en 2012, un score inférieur de 9 points à celui des garçons en culture mathématique.


      Télécharger le document :  http://cache.media.education.gouv.fr/.../FetG_2014_305083.pdf


      mot(s) clé(s) :  élève / étudiant, genre, inégalités, vie des élèves