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     Langue(s) : anglais 

Going separate ways? School-to-work transitions in the United States and Europe


Auteur(s) :  Glenda Quintini and Thomas Manfredi

Editeur(s) :  Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD )

Date :  09/2009

  Cette étude analyse les trajectoires de transition de l‟école à l‟emploi aux États-Unis et en Europe entre la fin des années 90 et le début des années 2000. Pour ce faire, il utilise l‟Optimal Matching, une technique développée pour l‟analyse des séquences d‟ADN. Le principal atout de cette technique est qu‟au lieu de se concentrer sur un moment spécifique ou sur une seule activité, telle que l‟emploi, l‟inactivité ou le chômage, elles véhiculent de l‟information sur toute les activités entreprises par les jeunes pendant la période de transition, leur chronologie et leur persévérance. On constante de nombreuses similarités entre les États-Unis et l‟Europe. Toutefois, les trajectoires aux États-Unis sont caractérisées par beaucoup plus de dynamisme qu‟en Europe : les jeunes occupés ont tendance à changer d‟emploi plus fréquemment et les épisodes de chômage sont plus souvent cours et répétés que de longue durée. Les trajectoires de transition de l‟école à l‟emploi aux États-Unis sont aussi caractérisées par moins de temps passé au chômage qu‟en Europe. La proportion de jeunes quittant l‟école qui entame des trajectoires dominées pas l‟emploi est plus importante aux États-Unis qu‟en Europe et les pièges du non-emploi sont moins fréquents aux États-Unis. Les pays Européens les plus performants en termes de transitions de l‟école à l‟emploi, sont ceux où l‟apprentissage est le plus répandu. D‟autre part, les pays Européens à forte incidence de l‟emploi temporaire parmi les jeunes, présentent une part plus faible de jeunes dans les trajectoires dominées par l‟emploi et une part plus importante de jeunes dans les trajectoires marquées par plusieurs changements d‟emploi séparés par de longs épisodes de chômage. Au niveau individuel, le niveau de qualification, le sexe, l‟origine ethnique et la maternité influencent la probabilité de se déconnecter du marché du travail et du système éducatif pour une période prolongée. Globalement, l‟analyse montre le potentiel de l‟Optimal Matching comme outil descriptif dans l‟étude des transitions de l‟école à l‟emploi. Cet article tente également d‟utiliser les trajectoires obtenues avec l‟application de l‟Optimal Matching pour en tirer des conclusions politiques. La disponibilité de données est actuellement la principale barrière à l‟exploitation à part entière de cette nouvelle technique.
(53 pages, 2Mo)

Télécharger le document :  http://www.olis.oecd.org/.../JT03268726.PDF


mot(s) clé(s) :  orientation professionnelle, orientation scolaire, relation formation - emploi