The welfare effects of social mobility
Auteur(s) : J. A. V. Fischer
Editeur(s) : Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD )
Date : 09/2009
La question de savoir si une société socialement mobile est prédisposée au bien-être subjectif (SWB, d’après le sigle anglais) a rarement fait l’objet d’étude. Ce document vient combler ce manque en la matière en analysant les effets du SWB quant à la mobilité et l’égalité intergénérationnelle des gains dans l’éducation à un niveau sociétal. Cette étude s’est servie d’une information socio-démographique comptant 44 000 individus dans 30 pays membres de l’OCDE tirée de l’enquête World Values Survey. Cette étude montre que le fait de vivre dans une société socialement mobile est propice à une satisfaction de vie individuelle. En séparant la mobilité sociale perçue à celle qui est réelle, nous observons que les deux exercent une influence plutôt indépendante, en particulier dans leur action mutuelle avec les inégalités de revenus. Une interaction positive de mobilité sociale perçue est identifiée, celle-ci limitant son influence globale du bien-être subjectif à la baisse, selon Alesina et al. (2004). A contrario, un fort degré de mobilité sociale réelle génère une influence générale sur l’inégalité des revenus qui diminue le SWB alors que pour une faible mobilité sociale les effets de l’inégalité sont positifs. Ces relations réciproques sont plus solides pour des inégalités de revenus avant transferts qu’après transferts. La mobilité sociale réelle semble être appréciée seulement par les conservateurs, alors que les individus orientés plus à gauche sont indifférents. La robustesse est aussi examinée en utilisant un échantillon mondial.
(55 pages, 499 Ko)
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mot(s) clé(s) : comparaison internationale, données statistiques, massification et démocratisation, relation formation - emploi