Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : ESTERLE-HEDIBEL Maryse
Editeur(s) : Presses universitaires du Septentrion
230 pages, 21.5 €
Année d'édition : 2007 (paru en mars 2007)
C’étaient des élèves ordinaires, dont les résultats scolaires étaient faibles, moyens ou plutôt bons… Ils ont quitté l’école à 13, 14 ou 15 ans. Comment en sont-ils arrivés là ? La situation de ces élèves déscolarisés avant 16 ans illustre-t-elle des « dysfonctionnements » du système scolaire, ou bien est-elle l’expression ultime des logiques de tri et de catégorisation, marquant la persistance des inégalités sociales au sein de l’école ? Fruit d’une recherche de terrain dans des collèges de Roubaix, l’étude de ces processus rend toute la complexité du phénomène et permet de sortir de la recherche de « responsables », voire de « coupables », pour en venir à l’enchaînement des interactions entre les protagonistes, dont les points de vues différents se croisent sans se rencontrer. Certains enseignants et directions de collèges ont tenté de sortir de ces logiques d’exclusion, voire d’oubli ou d’abandon. Ils ont « changé de regard » sur l’organisation des établissements scolaires et sur les élèves en risque de déscolarisation. D’autres relations s’établissent avec ces derniers et leurs familles. Ces initiatives et ces démarches, inscrites dans la vie des quartiers, infirment l’idée du fatalisme de l’échec et du déterminisme social, témoignent de la diversité des postures possibles et des points à partir desquels les processus peuvent s’inverser. Table des matières INTRODUCTION I. Déscolarisation, absentéisme, décrochage… Des mots nouveaux pour une histoire ancienne Je décroche, tu décroches, il ou elle décroche Aux tous débuts déjà… Élèves dissidents et parents rebelles Le casse-tête du comptage II. Les arrêts de scolarité à Roubaix. Le terrain et l’enquête L’accès au terrain et le choix de la méthode : pas si simple ! La ville de Roubaix Le collège Arthur Rimbaud Clint, le « chômeur d’école » Patrick : quand c’est non, c’est non !. Le collège Georges Brassens Fabrice, quand l’école déscolarise Stéphanie, la petite mère Le collège Boris Vian Babacar, l’enfant seul Jordan, « un cas psychiatrique ». Élèves inadaptés ou système à revoir ? III. Changer de regard Introduction Élèves déviants et adultes des collèges : vers la réconciliation ? Le collège, une issue : les cas de Line et de Bertrand Le collège Édith Piaf : tous les garder ! La prévention des arrêts précoces de scolarité : le maintien du lien Priscilla, Sophie, Virginie : enceintes à 16 ans ? Alternatives au décrochage : que voulez-vous qu’on fasse avec des élèves comme ça ? Vers les parents : les aléas de la transmission du message Le « travail avec les familles » : soyez responsables, je le veux ! Partenariat : l’enfer est pavé des meilleures intentions « Je ne suis pas un héros, je fais mon boulot ! » Portrait d’un enseignant engagé CONCLUSION
mot(s) clé(s) : décrochage
Les élèves transparents : les arrêts de scolarité avant 16 ans
Auteur(s) : ESTERLE-HEDIBEL Maryse
Editeur(s) : Presses universitaires du Septentrion
230 pages, 21.5 €
Année d'édition : 2007 (paru en mars 2007)
C’étaient des élèves ordinaires, dont les résultats scolaires étaient faibles, moyens ou plutôt bons… Ils ont quitté l’école à 13, 14 ou 15 ans. Comment en sont-ils arrivés là ? La situation de ces élèves déscolarisés avant 16 ans illustre-t-elle des « dysfonctionnements » du système scolaire, ou bien est-elle l’expression ultime des logiques de tri et de catégorisation, marquant la persistance des inégalités sociales au sein de l’école ? Fruit d’une recherche de terrain dans des collèges de Roubaix, l’étude de ces processus rend toute la complexité du phénomène et permet de sortir de la recherche de « responsables », voire de « coupables », pour en venir à l’enchaînement des interactions entre les protagonistes, dont les points de vues différents se croisent sans se rencontrer. Certains enseignants et directions de collèges ont tenté de sortir de ces logiques d’exclusion, voire d’oubli ou d’abandon. Ils ont « changé de regard » sur l’organisation des établissements scolaires et sur les élèves en risque de déscolarisation. D’autres relations s’établissent avec ces derniers et leurs familles. Ces initiatives et ces démarches, inscrites dans la vie des quartiers, infirment l’idée du fatalisme de l’échec et du déterminisme social, témoignent de la diversité des postures possibles et des points à partir desquels les processus peuvent s’inverser. Table des matières INTRODUCTION I. Déscolarisation, absentéisme, décrochage… Des mots nouveaux pour une histoire ancienne Je décroche, tu décroches, il ou elle décroche Aux tous débuts déjà… Élèves dissidents et parents rebelles Le casse-tête du comptage II. Les arrêts de scolarité à Roubaix. Le terrain et l’enquête L’accès au terrain et le choix de la méthode : pas si simple ! La ville de Roubaix Le collège Arthur Rimbaud Clint, le « chômeur d’école » Patrick : quand c’est non, c’est non !. Le collège Georges Brassens Fabrice, quand l’école déscolarise Stéphanie, la petite mère Le collège Boris Vian Babacar, l’enfant seul Jordan, « un cas psychiatrique ». Élèves inadaptés ou système à revoir ? III. Changer de regard Introduction Élèves déviants et adultes des collèges : vers la réconciliation ? Le collège, une issue : les cas de Line et de Bertrand Le collège Édith Piaf : tous les garder ! La prévention des arrêts précoces de scolarité : le maintien du lien Priscilla, Sophie, Virginie : enceintes à 16 ans ? Alternatives au décrochage : que voulez-vous qu’on fasse avec des élèves comme ça ? Vers les parents : les aléas de la transmission du message Le « travail avec les familles » : soyez responsables, je le veux ! Partenariat : l’enfer est pavé des meilleures intentions « Je ne suis pas un héros, je fais mon boulot ! » Portrait d’un enseignant engagé CONCLUSION
mot(s) clé(s) : décrochage