6e Assises européennes du plurilinguisme - Le plurilinguisme : entre diversité et universalité
Date : du 09-11-2022 au 12-11-2022
Appel à communications ouvert jusqu'au : 30-04-2022
Lieu : Centro Cultural Reina Sofía, Université de Cadix
Modalité : présentiel
Organisation : Observatoire européen du plurilinguisme (OEP)
Depuis les 1res Assises européennes du plurilinguisme et la naissance de l’OEP en 2005, nous avons découvert au fil des ans combien le plurilinguisme était un vaste champ de recherche inter, multi et transdisciplinaire.
A chaque nouvelle édition des Assises, nous avons cherché à reparcourir les différentes problématiques en les organisant non pas sur une base disciplinaire, mais suivant quatre axes thématiques : l’éducation, l’économique et le social, le culturel, et la politique dans ses deux volets national et international, et nous avons voulu privilégier dans ces approches plurielles un point de vue particulier. Après Paris et Berlin consacrés à la Charte européenne du plurilinguisme, à Rome, c’était le thème de la frontière, à Bruxelles, celui de la créativité et à Bucarest celui du développement durable qui avaient été retenus et explorés.
Programme :
Pour l’édition de 2022 qui se tiendra à Cadix en Espagne, nous souhaitons mettre en relief les enjeux profonds du plurilinguisme et les zones de fractures, aussi bien conceptuelles, culturelles, mentales, que sociales et territoriales.
Tout exercice consistant à rebattre à chaque fois les cartes se heurte à un double écueil.
Le premier risque est de se trouver dans l’incapacité de tout embrasser, et donc de laisser de côté des aspects dont l’importance n’est pas apparue au premier abord.
L’autre risque est de tout survoler et de se disperser par rapport à une matière trop vaste.
Notre but sera donc de refuser la quête de l’exhaustivité et de faire ressortir les enjeux fondamentaux.
Nous n’allons pas en dresser la liste, seulement énoncer quelques pistes.
Commençons par l’aspect auquel on pense le moins, l’aspect philosophique.
La langue et le langage occupent une place de choix dans la philosophie depuis l’Antiquité.
En revanche, la problématique de la diversité linguistique fait son apparition avec Leibniz, Vico et Humboldt.
Deux questions, intimement liées, sont posées depuis toujours : le lien entre la langue et le « monde réel », et celle de l’universalité qui semble rejoindre la « recherche de la langue parfaite » qui tend à se confondre avec la langue unique et donc le monolinguisme.
Tout se passe comme si diversité et universalité étaient nécessairement et irréductiblement opposées, et diversité et universalité étant les deux extrêmes d’un axe sur lesquels on pourrait classer les situations réellement constatées. Et donc se rapprocher de l’universel est toujours du côté de l’unité qui s’oppose à la singularité. Sur la même ligne, le plurilinguisme penche du côté de la diversité tandis que le monolinguisme serait presque le but à atteindre au nom de l’universalité à laquelle on aspire.
Mettre le plurilinguisme et la diversité linguistique et culturelle au cœur de l’universel ne va absolument pas de soi.
Si le monde réel est un monde physique et un monde fini, toutes les langues sont censées pouvoir en rendre compte, et toutes les langues disant la même chose, il suffit d’une seule langue pour tout dire. C’est le fondement du monolinguisme, avec comme corollaire la guerre entre les langues, chaque langue pouvant prétendre à être la langue élue.
Aux antipodes de cette manière de voir, nous soumettons aux lecteurs deux citations.
D’abord Picasso qui en tant qu’artiste a produit cette parole très philosophique : « S'il n'y avait qu'une vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème. »
Puis le célèbre aphorisme de Wittgenstein, extrait du Tractatus : « Les limites de mon langage sont les limites de mon propre monde ».
Est-il opportun d’introduire ce débat dans les Assises. La question est pour nous de savoir s’il s’agit d’une question critique et d’un enjeu fondamental.
À notre avis, il ne s’agirait pas d’une question cruciale si la manière dont les langues et la question linguistique sont perçues dans la société actuelle n’était pas tributaire d’une opinion commune indéfendable aujourd’hui à la lumière de la philosophie et de la science. Relancer ce débat nous paraît conforme à la vocation de l’OEP.
L’identité est également une question cruciale du point de vue des langues et du plurilinguisme.
De nombreux travaux de sociolinguistique ne peuvent aboutir s’ils ne s’appuient pas sur une réflexion solide en ce qui concerne l’identité individuelle et collective, et une réflexion parallèle en ce qui concerne les relations entre langues et cultures. De la même manière que l’identitarisme, l’essentialisme linguistique est incompatible avec le plurilinguisme comme objectif et mène à une impasse existentielle. Or, l’approche plurilingue permet d’aborder la question de l’identité avec des moyens que n’offre pas l’enfermement monolingue dont nos sociétés souffrent gravement aujourd’hui.
Nous vivons une période bien particulière où la question de l’identité se généralise à l’échelle du monde sous des formes parfois extrêmes et où la seule identité qui reste largement impensée est l’identité européenne. Une place significative doit donc être réservée à une réflexion sur l’identité européenne, sur la culture et les cultures européennes.
En matière d’éducation, les questions sensibles sont nombreuses.
En voici quelques-unes.
Une première question rarement abordée est celle de savoir si le fait linguistique a une place dans l’éducation. On apprend le français en France, c’est la moindre des choses, on apprend aussi deux voire trois langues étrangères, on peut même en option apprendre le latin et le grec ancien, mais la langue en tant que fait linguistique est hors du champ de l’enseignement. Dans le passé, quand l’enseignement du latin était plus développé, son enseignement était de nature à susciter une connaissance métalinguistique qui pouvait être réinvestie dans l’acquisition du français et des langues vivantes, et était un élément important de culture générale. La question mérite d’être posée.
On peut s’alarmer à juste titre que l’apprentissage de la langue maternelle et de la langue d’éducation ait perdu de son importance et ait vu son niveau baisser ce qui semble aujourd’hui un constat qui n’est plus contesté. Mais on doit s’interroger aussi sur le contenu d’un enseignement linguistique. Travailler sur le sens s’impose et doit être une dimension de l’éducation plurilingue et interculturelle. Que l’on songe à ces mots chargés de passions comme « esclavage », « laïcité », « vérité ». Est-on sûr qu’ils ont la même signification d’une langue à l’autre, d’une culture à l’autre, et même à l’intérieur d’une même langue ?
D’autres questions sont importantes mais restent en suspens. Aucun gouvernement européen et encore moins la Commission européenne, condamnée à un entre-deux sans issue, ne s’en empare.
L’abaissement de l’âge à partir duquel on enseigne les langues semble avoir fait l’unanimité des gouvernements. Mais certains en ont tiré la conclusion qu’il pouvait arrêter ou alléger l’enseignement des langues après le collège, ce qui nous éloigne en réalité des objectifs du sommet de Barcelone de 2002.
Que fait-on dans l’enseignement supérieur ?
Dans le monde de l’entreprise, une maîtrise minimale de l’anglais est une condition de recrutement même à des postes assez modestes. Mais l’anglais ne suffit pas. Pour nous, c’est peut-être une évidence, mais il y a un gouffre avec l’état de l’opinion publique.
On peut aussi changer d’approche et explorer les populations qui sont les plus exposées aux questions linguistiques.
Quel est l’impact social, économique et politique, en termes d’inégalités et de bon fonctionnement de la démocratie, de l’illettrisme ou de la littératie. La cohésion sociale et la capacité d’une société à changer sont directement en cause.
Telles des zones de fracture ou d’innovation, certaines populations sont plus exposées que d’autres aux questions linguistiques.
Il y a donc des domaines et des parties de la société où les questions linguistiques se posent avec acuité et pour lesquels des réponses sont attendues à la fois en termes d’expertise et d’appropriation collective. Ces domaines sont très nombreux et cet appel à communication a pour objet de les identifier, de souligner ceux dans lesquels les données manquent, ceux où beaucoup d’incertitudes demeurent, où nos connaissances sont insuffisantes, ceux aussi où la volonté politique est défaillante, etc.
En fait la langue est à la base de tout, mais peu en sont conscients.
Il faut analyser puis construire, continuer de construire.
Cet appel à communication s’adresse en priorité aux chercheurs, mais il s’adresse aussi à la société civile et au monde culturel et artistique.
Il convient en effet d’insister sur la caractéristique des Assises qui est de lier le travail de la recherche à la société civile et aux décideurs. Cette spécificité conduit à donner aux partenariats une importance particulière et sa matérialisation est la production de conclusions qui peuvent prendre la forme d’une déclaration engageant tous les partenaires.
Par ailleurs les Assises ont toujours lié le travail sur la diversité linguistique et culturelle à l’expression artistique et littéraire, tout simplement parce que l’expression artistique vise toujours un regard singulier dans l’universel et c’est en cela qu’il y a un rapport intime entre l’aspiration au plurilinguisme et l’expression artistique. Picasso a dit : « S'il n'y avait qu'une vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème. ». Elle pourrait être notre devise. Clairement, cet appel est ouvert, et si les modalités pratiques ci-après concernent essentiellement les communications orales et écrites attendues, pour les formes artistiques, nous sommes tenus au sur-mesure pour nous adapter, dans la mesure du possible, aux projets qui pourraient nous être présentés.
Indications pratiques
Les communications orales seront limitées à 15 mn. Des présentations sous forme de diaporama seront possibles.
Les résumés des propositions de communication (note d’une demi-page maximum ou 2000 caractères espaces compris) devront être déposées sur la plate-forme avant le 30 avril 2022.
Notifications : 31 mai 2022
Ouverture des inscriptions : 5 juin 2022
Publication du préprogramme : 30 septembre 2022
Date limite de remise des textes intégraux des communications : 31 décembre 2022, maximum 10 pages format A5 ou 20 000 caractères espaces comprises. (cf. modèle en ligne)
Régime linguistique
Langues des Assises : français, espagnol, allemand, anglais, italien.
Les séances en plénière seront interprétées en français, espagnol et anglais.
Il est fortement recommandé, en cas de présentation par diaporama, que les diapositives soient en une autre langue que la langue employée à l’oral.
URL : https://assises.observatoireplurilinguisme.eu/.../
Ressources mises à disposition à l'issue de la manifestation :
diaporamas : https://assises.observatoireplurilinguisme.eu/.../programme-2022
Les diaporamas ds interventions sont téléchargeables à partir du programme détaillé en ligne, et ci-dessous.
PROGRAMME DES ASSISES
Mercredi 9 novembre matin / Miércoles 9 de noviembre por la mañana
8h30 - Accueil / Recepción de participantes
9h00 – Ouverture / Inauguración
Francisco Piniella Corbacho, Rector Magnífico de la Universidad de Cádiz
Arturo Morgado García, Decano de la Facultad de Filosofía y Letras
Christian Tremblay, Président de l’Observatoire européen du plurilinguisme
Julie Morel, Attachée de coopération linguistique de l’Ambassade de France en Espagne
Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)
José Carlos Herreras, Professeur émérite, Université Paris Cité
José María García Martín, Catedrático, Universidad de Cádiz
Conférence / Conferencia
José Carlos Herreras, Université Paris Cité
La España democrática : de la apología del plurilingüismo a la tentación del monolingüismo
10h00 - Introduction aux tables rondes 1-2 (0h15) / Introducción a las mesas redondas 1-2
Autour des langues africaines
L’Observatoire du Plurilinguisme africain (OPA) en tant qu’outil pour le bi-plurilinguisme
Christian Tremblay, OEP
De l’OEP à l’OPA : histoire d’une filiation
Pascale Prax-Dubois, Secrétaire générale de l’OPA
Présentation générale de l’OPA
Ndiémé Sow, Présidente de l’OPA
L’action de l’OPA dans le contexte politique et socio-économique africain et les objectifs géopolitiques attendus.
10h15 - Table ronde n° 1 - (durée 1h30) / Mesa redonda n° 1
Modération / Moderación : Amélie Leconte
Vers un enseignement bi-plurilingue français / langues africaines en Afrique francophone
Pierre Frath (Université de Reims Champagne-Ardenne) et Ndiémé Sow (Université Assane Seck)
Afrique : la diversité linguistique n’est pas incompatible avec l’universalité
Babacar Faye (Université Cheik Anta Diop de Dakar) (vidéo)
Abibatou Diagne, Mariama Maïga, Aly Sambou (Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Université Gaston Berger de Saint-Louis)
Kéba Diédhiou (Université Assane SECK)
Quand les langues africaines parlent au français...
12h00 - Pause café (0h30) / Pausa café
12h30 - Table ronde n° 2 (durée 1h30) / Mesa redonda n° 2
Modération / Moderación : Emilie Lumière
Le plurilinguisme en Afrique
Moussa Diallo (Université Assane Seck de Ziguinchor)
Langues nationales africaines : les compétitions localisées qui inhibent leur positionnement international.
Ousmane Diao (Université Cheikh Anta DIOP de Dakar)
Politiques et pratiques linguistiques familiales : cas d’une famille mixte à Dakar
Abdou Fall (Université Assane Seck, Sénégal)
Plurilinguisme, variabilité d’espace et diversité culturelle
Koffi Agbefle (Coodonnateur de l’ACAREF - Académie africaine d’études et recherches francophones)
Les langues africaines en France
14h00 - Pause déjeuner (durée 1h30) / Pausa comida
Mercredi 9 novembre après-midi / Miércoles 9 de noviembre por la tarde
15h30 Table ronde n° 3 (durée 1h30) / Mesa redonda n° 3
Modération / Moderación : Pierre Frath
Plurilinguisme, art et littérature
Louise Sampagnay (Université de Caen Normandie) (vidéo)
Glossoptosis, or representing language attrition in literature from a transgenerational perspective
Anamaria Lupan (Université Babes-Bolyai, Cluj-Napoca)
Les langues et l’exercice de la traduction littéraire : enjeux et défis
Marie van Effenterre (Traductrice littéraire et en sciences sociales)
El Hadji Camara (Université Assane Seck)
Les langues en présence ou le plurilinguisme textuel dans les œuvres d’Ahmadou Kourouma et d’Henri Lopes
17h00 - Pause café (0h30) / Pausa café
17h30 - Table ronde n° 4 (durée 1h00) / Mesa redonda n° 4
Modération / Moderación : Christian Tremblay
Universalité-diversité : une problématique multiséculaire
Dewi Trebaul (Université Lumière-Lyon 2)
Wilhelm von Humboldt et la diversité intrinsèque des langues
Isabel Vazquez de Castro (UPEC-Inspe Creteil)
Improvisar y expresar: la lengua del otro y la propia lengua en talleres de teatro plurilingues
Jean-Louis Vaxelaire (jean-louis.vaxelaire@unamur.be)
Philosophie et multilinguisme
* * *
Jeudi 10 novembre matin / Jueves 9 de noviembre por la mañana
8h30 – Accueil / Recepción de participantes
9h00 - Table ronde n° 5 (durée 1h30) / Mesa redonda n° 5
Modération / Moderación : Jean-Louis Vaxelaire
Universalité-diversité : une problématique plus que jamais actuelle
Amélie Leconte (Université d'Aix-Marseille)
L’idéologie plurilingue entre espoirs et désillusions : politique et imaginaire linguistiques
Jean-Marie Roussignol (ICEO / Institut de Coopération avec l'Europe Orientale)
Plurilinguisme / Monolinguisme : une illustration du combat permanent de l’Un et du Multiple
Camille Mercier-Sanders (Association internationale des interprètes de conférence)
L'interprétation comme exercice de l'universalité subjective
Marina Krylyschin (Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle)
Le caractère flottant du sens des mots : une expérience universelle et plurilingue
Matthias Springer (Ludwig-Maximilians-Universität München)
Die Entdeckung der Mehrsprachigkeit in Giambattista Vicos Sematologie
10h30 - Table ronde n° 6 (durée 0h45) / Mesa redonda n° 6
Modération / Moderación : Pierre Frath
L’enseignement supérieur entre mondialisation et vocation interculturelle
Candela Contero Urgal (Universidad de Cádiz)
La multiculturalidad como objeto de estudio en la implementación de los planes de bilingüismo y plurilingüismo en la universidad.
Afroditi Maravelaki et Cécile Hayez (Haute Ecole de Namur)
11h15 - Pause café (0h30) / Pausa café
11h45 - Table ronde n° 7 (durée 1h15) / Mesa redonda n° 7
Modération / Moderación : Juan Manuel López Muñoz
Plurilinguisme et interculturalité dans l’enseignement supérieur : théorie et intervention
Véronique Castellotti (Université de Tours)
María Luisa Pérez Cañado (Universidad de Jaén, vidéo) et Marc Debono (Université de Tours)
Léa Courtaud (Université de Tours)
13h00 - Table ronde n° 8 (durée 1h00) / Mesa redonda n° 8
Modération / Moderación : Mariama Mahamane Maïga
Le plurilinguisme comme réalité économique pour l’enseignement supérieur
Nicoletta Armentano (Università di Verona, vidéo)
Noël Azzara (Université Jean Monnet, Saint-Etienne)
Languaging en formation linguistique pour migrants adultes
14h00 - Pause déjeuner (durée 1h30) : Pausa comida
Jeudi 10 novembre après-midi / Jueves 10 de noviembre por la tarde
15h30 - Table ronde n° 9 (durée 1h15) / Mesa redonda n° 9
Modération / Moderación : Ndiémé Sow
Didactique du plurilinguisme à l’université
Jacques Coulardeau (Université Panthéon-Sorbonne, vidéo https://www.youtube.com/watch?v=2GqkDVrbUDM)
Langage – culture - éducation
Emilie Lumière (Université de Toulouse Jean-Jaurès)
Pratiques artistiques et plurilinguisme. L’art comme levier de décentrement.
Asmae Halimi (Université Hassan II, Maroc, vidéo)
L’enseignement/apprentissage du FLE et l’évolution de la capacité plurilingue
16h45 - Pause café (0h30) / Pausa café
17h15 - Table ronde n° 10 (durée 1h00) / Mesa redonda n° 10
Modération / Moderación : Amélie Leconte
Problématique du plurilinguisme en action ou philosophie politique du plurilinguisme
Dandelion Epaud (Université de Rennes 2)
Le plurilinguisme comme tentative de réappropriation des enjeux collectifs
* * *
Vendredi 11 novembre matin / Viernes 11 de noviembre por la mañana
8h30 – Accueil / Recepción de participantes
9h00 – Table ronde n° 11 (durée 1h30) / Mesa redonda n° 11
Modération / Moderación : Christian Tremblay
Universalité-diversité, « de l’essence double » de l’identité
Elise Angioi (Université Paris 8 - Vincennes-Saint-Denis)
Violeta Miliun (Universidad de Vigo)
Sabrina Alessandrini (Università de Macerata)
Adolescenti provenienti dalla migrazione africana e concetto di sé : il ruolo della lingua e cultura francese nei processi di ricerca e costruzione della propria identità
10h30 – Pause café (0h30) / Pausa café
11h00 – Table ronde n° 12 (durée 1h30) / Mesa redonda n° 12
Modération / Moderación : Emilie Lumière
L’universalité contre l’identité ?
Nicole Forstenzer (Interprète de conférence, OCDE)
La universalidad lingüística como reflejo de la dominación y forma de exclusión : reflexiones desde la práctica profesional y ciudadana
Peiru Bai (Université de Strasbourg)
Edwige Fusaro (Université de Rennes 2)
Langues et récits du street art en Vénétie (France) et en Bretagne (France)
Jeni Peake (Université Bordeaux-Montaigne, vidéo)
Linguistic Landscapes: Tattoos as a form of public art
12h30 - Table ronde n° 13 (durée 1h15) / Mesa redonda n° 13
Modération / Moderación : Julio Pérez Serrano
Universalité-diversité face au numérique
Encarnación Carrasco Perea (Universitat de Barcelona)
Lluis de Yzaguirre i Maura (Universitat Pompeu Fabra de Barcelona)
Grupo impulsor de un gestor de corpus orales público y multilingüe
Fabio Scetti et Rachel Panckhurst
14h00 - Pause déjeuner (durée 1h30) / Pausa comida
Vendredi 11 novembre après-midi / Viernes 11 de noviembre por la tarde
15h30 – Table ronde n° 14 (durée 1h15) / Mesa redonda n° 14
Modération / Moderación : José Carlos Herreras
Le plurilinguisme comme politique publique
Delphine Galloy et Montserrat Casacuberta Palmada (Ville de Rennes)
Julie Prévost Zuddas (CNRS, Université de Lorraine)
Maud Sérusclat-Natale (Université Paul Valéry Montpellier III)
Œuvrer en langues : l’histoire du festival Parlemonde
16h45 – Pause café (0h30) / Pausa café
17h15 – Table ronde n° 15 (durée 1h15) / Mesa redonda n° 15
Modération / Moderación : Pascale Prax Dubois
Didactique plurilingue à tous âges
Sylvie Méron-Minuth (Pädagogische Hochschule Karlsruhe)
Christine Fourcaud (Université de Strasbourg)
Pensée et expression plurilingues en Europe.Quelle manière d'être aux langues ?
Viviane Durand-Guerrier (IMAG, Université de Montpellier, CNRS)
Claire-Lise Dautry (Université de Franche-Comté, ASDIFLE)
Stratégies d’enseignement d’une langue cible en niveau débutant
18h30 - Atelier (durée 1h) / Taller
Aula 1.5 / Salle 1.5
Claire-Lise Dautry : Stratégies d’enseignement d’une langue cible en niveau débutant
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Samedi 12 novembre matin / Sábado 12 de noviembre por la mañana
11h00 - Clôture / Clausura + cocktail /vino de honor
François Rastier, Diversité et spécificité des langues, le problème de la symbolisation
Maurice Rebeix (Grand Témoin)
F. Javier de Cos Ruiz, Director General de Política Lingüística (UCA)
Christian Tremblay, Président de l’OEP
Thierry Auzer - Maud Sérusclat-Natale, La Biennale des langues
José Carlos Herreras, Université Paris Cité / OEP
José María García Martín, Universidad de Cádiz
Samedi 12 novembre après-midi / Sábado 12 de noviembre por la tarde
17h00 - Programme socioculturel / Programa sociocultural
Visite du centre historique de Cadix / Visita por el centro histórico de Cádiz
mot(s) clé(s) : langues vivantes