Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : MAUMIGNY-GARBAN Bénédicte de
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Lumière-Lyon 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l’éducation
Sous la direction de : Michel SOËTARD
Jury de thèse : SOETARD Michel, Professeur à l'Université Catholique de l'Ouest à Angers, DOMINICE Pierre, Professeur à l'Université de Genève, DANVERS Francis, Professeur à l'Université Lille 3, ROBIN Jean-Yves, Professeur à l'Université Catholique de l'Ouest à Ang
La démarche autobiographique apparaît comme filière d’exploration et de construction personnelle. Sous l’Antiquité Chrétienne, les Confessions de Saint Augustin offrent l’exemple d’un moi qui se place tout entier devant Dieu pour comprendre sa vie. L’écriture renvoie à un ordre de transcendance. A l’Age des Lumières, la question fondamentale n’est plus celle de Dieu, mais celle de l’homme. Jean-Jacques Rousseau fait apparaître l’acte autobiographique comme révélation d’une nature individuelle. Il montre dans ses Confessions comment se réapproprier sa vie. Au XIXe siècle, George Sand dans Histoire de ma vie, Marie d’Agoult dans Mémoires, souvenirs et journaux, cherchent à faire évoluer les mœurs et à réformer l’éducation des filles. Au XXe siècle, les formes littéraires de vécu personnel laissent la place aux histoires de vie. La démarche autobiographique ne s’impose plus comme expression formative mais se constitue en instrument scientifique de formation.
URL : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2003/demaumigny_b
Démarche autobiographique et formation. Modélisation historique et essai de catégorisation fonctionnelle
Auteur(s) : MAUMIGNY-GARBAN Bénédicte de
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Lumière-Lyon 2
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l’éducation
Sous la direction de : Michel SOËTARD
Jury de thèse : SOETARD Michel, Professeur à l'Université Catholique de l'Ouest à Angers, DOMINICE Pierre, Professeur à l'Université de Genève, DANVERS Francis, Professeur à l'Université Lille 3, ROBIN Jean-Yves, Professeur à l'Université Catholique de l'Ouest à Ang
La démarche autobiographique apparaît comme filière d’exploration et de construction personnelle. Sous l’Antiquité Chrétienne, les Confessions de Saint Augustin offrent l’exemple d’un moi qui se place tout entier devant Dieu pour comprendre sa vie. L’écriture renvoie à un ordre de transcendance. A l’Age des Lumières, la question fondamentale n’est plus celle de Dieu, mais celle de l’homme. Jean-Jacques Rousseau fait apparaître l’acte autobiographique comme révélation d’une nature individuelle. Il montre dans ses Confessions comment se réapproprier sa vie. Au XIXe siècle, George Sand dans Histoire de ma vie, Marie d’Agoult dans Mémoires, souvenirs et journaux, cherchent à faire évoluer les mœurs et à réformer l’éducation des filles. Au XXe siècle, les formes littéraires de vécu personnel laissent la place aux histoires de vie. La démarche autobiographique ne s’impose plus comme expression formative mais se constitue en instrument scientifique de formation.
URL : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2003/demaumigny_b