Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : FOURNIVAL Christian
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Centre de recherche en éducation de Nantes
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Martine LANI-BAYLE
Jury de thèse : Bertrand Bergier (Pr SE, Angers), président ; Alex Lainé (SE, Poitiers) ; Christophe Niewiadomski (SE, Tours) ; Gaston Pineau (Pr SE, Tours)
Le travail élaboré dans cette thèse interpelle plusieurs axes de recherches. Au départ, il y a l'idée d'humaniser la recherche par la singularité des histoires de vie, la clinique de l'action éducative en milieu ouvert judiciaire (AE.M.O.J., mon récit de vie et les différentes articulations susceptibles de rationaliser les ressources de l'être). La recherche s'axe autour des questions suivantes : En quoi l'empathie par la proximité de parcours est-elle productive du sens et de l'action d'une professionnalité ? En d'autres termes, ne serait-elle pas synonyme de proximité éducative (adjuvant et préalable) ? Ne générerait-elle pas dans la relation professionnelle des modifications notables à métaboliser le piège du stigmate social, affectif, familial et culturel (fatalité) ? A partir de ces questions, une analyse plurielle se construit autour des champs psychologiques, psychanalytiques et sociologiques. Ils interrogent un « langage scientifique » où le changement modifie des trajectoires : un « croche-pied » à la fatalité est envisageable. Puis quelques croisements de parcours prolongent le travail de recherche afin d'identifier des métamorphoses, porteuses de sens pour l'existence et la construction d'un autre devenir. Pour terminer, il y a le souhait d'adjoindre l'interdisciplinarité des histoires de vie en lien avec la résilience, l'écoute, le travail social et la recherche en Sciences de l'éducation. Cette conception est à la croisée de croyances, de réflexions et du pouvoir symbolisés par le « verger du devenir » où l'espoir naît et croît. C'est un « contre-pied » malgré tout, qui peut être pris par la signification des désirs, des forces diffuses et des attributs du travail de recherche à partager avec les autres et soi.
La métamorphose des blessures de l’existence ou comment interroger, par proximité des parcours, les accidents de vie en lien avec le récit professionnel dans le cadre de l’action éducative en milieu ouvert judiciaire ?
Auteur(s) : FOURNIVAL Christian
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Centre de recherche en éducation de Nantes
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Martine LANI-BAYLE
Jury de thèse : Bertrand Bergier (Pr SE, Angers), président ; Alex Lainé (SE, Poitiers) ; Christophe Niewiadomski (SE, Tours) ; Gaston Pineau (Pr SE, Tours)
Le travail élaboré dans cette thèse interpelle plusieurs axes de recherches. Au départ, il y a l'idée d'humaniser la recherche par la singularité des histoires de vie, la clinique de l'action éducative en milieu ouvert judiciaire (AE.M.O.J., mon récit de vie et les différentes articulations susceptibles de rationaliser les ressources de l'être). La recherche s'axe autour des questions suivantes : En quoi l'empathie par la proximité de parcours est-elle productive du sens et de l'action d'une professionnalité ? En d'autres termes, ne serait-elle pas synonyme de proximité éducative (adjuvant et préalable) ? Ne générerait-elle pas dans la relation professionnelle des modifications notables à métaboliser le piège du stigmate social, affectif, familial et culturel (fatalité) ? A partir de ces questions, une analyse plurielle se construit autour des champs psychologiques, psychanalytiques et sociologiques. Ils interrogent un « langage scientifique » où le changement modifie des trajectoires : un « croche-pied » à la fatalité est envisageable. Puis quelques croisements de parcours prolongent le travail de recherche afin d'identifier des métamorphoses, porteuses de sens pour l'existence et la construction d'un autre devenir. Pour terminer, il y a le souhait d'adjoindre l'interdisciplinarité des histoires de vie en lien avec la résilience, l'écoute, le travail social et la recherche en Sciences de l'éducation. Cette conception est à la croisée de croyances, de réflexions et du pouvoir symbolisés par le « verger du devenir » où l'espoir naît et croît. C'est un « contre-pied » malgré tout, qui peut être pris par la signification des désirs, des forces diffuses et des attributs du travail de recherche à partager avec les autres et soi.