Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : LABARDENS CORROY Laurence
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Sorbonne nouvelle-Paris 3
Section(s) CNU : section 71 : Sciences de l'information et de la communication
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Sous la direction de : Jacques GONNET
La prise de parole des étudiants et des lycéens est une histoire plus ancienne qu'il ne paraît. C'est en effet dès le début du XIXe siècle, sous la Restauration puis la monarchie de Juillet, que l'on trouve à la Bibliothèque Nationale les premiers exemplaires de journaux qui expriment les desiderata des jeunes, alors même que l'État et la pédagogie traditionnelle leur dénient d'exister socialement et d'exprimer des opinions politiques. En dépit des difficultés rencontrées, de la censure omniprésente, la presse étudiante et lycéenne ne cesse de se développer, de se diversifier - la loi de 1881 facilitera cette croissance - cherchant toujours à tisser un lien entre les élèves des lycées et des facultés françaises et étrangères. Elle sert aussi à interroger le monde qui les entoure - monde de proximité, composé des grisettes et des ouvriers - mais aussi la société bourgeoise et conquérante. La grande presse n'accueille pas toujours avec beaucoup de tendresse la génération montante, - " classe " dangereuse ou courageuse ? - jeune et dynamique, qui inquiète tout autant qu'elle questionne, parfois avec véhémence, ses aînés.
Prises de paroles des lycéens et des étudiants au XIXe siècle : émergence d'une presse spécifique
Auteur(s) : LABARDENS CORROY Laurence
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Sorbonne nouvelle-Paris 3
Section(s) CNU : section 71 : Sciences de l'information et de la communication
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Sous la direction de : Jacques GONNET
La prise de parole des étudiants et des lycéens est une histoire plus ancienne qu'il ne paraît. C'est en effet dès le début du XIXe siècle, sous la Restauration puis la monarchie de Juillet, que l'on trouve à la Bibliothèque Nationale les premiers exemplaires de journaux qui expriment les desiderata des jeunes, alors même que l'État et la pédagogie traditionnelle leur dénient d'exister socialement et d'exprimer des opinions politiques. En dépit des difficultés rencontrées, de la censure omniprésente, la presse étudiante et lycéenne ne cesse de se développer, de se diversifier - la loi de 1881 facilitera cette croissance - cherchant toujours à tisser un lien entre les élèves des lycées et des facultés françaises et étrangères. Elle sert aussi à interroger le monde qui les entoure - monde de proximité, composé des grisettes et des ouvriers - mais aussi la société bourgeoise et conquérante. La grande presse n'accueille pas toujours avec beaucoup de tendresse la génération montante, - " classe " dangereuse ou courageuse ? - jeune et dynamique, qui inquiète tout autant qu'elle questionne, parfois avec véhémence, ses aînés.