Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : DARLON Carine
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Centre de recherche en éducation de Nantes
Section(s) CNU : section 16 : Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale
Discipline(s) : Psychiatrie
Sous la direction de : Michel AMAR
Longtemps source de controverses stériles entre courants organiciste et psychoaffectif, le concept générique de dyslexie constitue une entité floue derrière laquelle se cachent des options étiopathogéniques divergentes. Après une revue de l'évolution historique du concept, des travaux neuropsychologiques les plus récents et des nosographies actuelles, ce travail interroge la validité de la spécificité du trouble axée sur le critère : décalage entre intelligence et réalisations en lecture. Les troubles d'apprentissage du langage écrit soulèvent la question des rapports de l'enfant au langage et son cheminement de l'oral vers l'écrit. Aussi, les classifications internationales inscrivent le trouble de la lecture dans le cadre des troubles du développement ce qui invite à apprécier l'intrication des processus cognitifs et émotionnels dans sa genèse. A côté de l'étude des mécanismes d'apprentissage de la lecture, qui suggère de privilégier l'évaluation détaillée des compétences cognitivo-langagières (métaphonologie, mémoire...), il apparaît que le trouble d'apprentissage du langage écrit vient révéler des microdistorsions précoces dans la relation bébé-environnement. Ces avatars passés émergent au moment de la confrontation au code écrit. Aussi, l'existence d'un dysfonctionnement cognitif oblige à s'interroger sur l'organisation psychique qui l'accompagne. La démarche diagnostique cherche à apprécier la part de chacun des déterminismes, en vue d'adapter le projet thérapeutique à la problématique individuelle de l'enfant.
Le trouble du lire chez l'enfant : repères nosographiques, compréhension psychopathologique, démarches diagnostique et thérapeutique (exclusion de l'autisme et de la psychose)
Auteur(s) : DARLON Carine
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Centre de recherche en éducation de Nantes
Section(s) CNU : section 16 : Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale
Discipline(s) : Psychiatrie
Sous la direction de : Michel AMAR
Longtemps source de controverses stériles entre courants organiciste et psychoaffectif, le concept générique de dyslexie constitue une entité floue derrière laquelle se cachent des options étiopathogéniques divergentes. Après une revue de l'évolution historique du concept, des travaux neuropsychologiques les plus récents et des nosographies actuelles, ce travail interroge la validité de la spécificité du trouble axée sur le critère : décalage entre intelligence et réalisations en lecture. Les troubles d'apprentissage du langage écrit soulèvent la question des rapports de l'enfant au langage et son cheminement de l'oral vers l'écrit. Aussi, les classifications internationales inscrivent le trouble de la lecture dans le cadre des troubles du développement ce qui invite à apprécier l'intrication des processus cognitifs et émotionnels dans sa genèse. A côté de l'étude des mécanismes d'apprentissage de la lecture, qui suggère de privilégier l'évaluation détaillée des compétences cognitivo-langagières (métaphonologie, mémoire...), il apparaît que le trouble d'apprentissage du langage écrit vient révéler des microdistorsions précoces dans la relation bébé-environnement. Ces avatars passés émergent au moment de la confrontation au code écrit. Aussi, l'existence d'un dysfonctionnement cognitif oblige à s'interroger sur l'organisation psychique qui l'accompagne. La démarche diagnostique cherche à apprécier la part de chacun des déterminismes, en vue d'adapter le projet thérapeutique à la problématique individuelle de l'enfant.