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Pays : France       Langue(s) : français 

La problématique de l'éducation à la paix à la lumière de deux représentants de l'éducation nouvelle : Célestin Freinet et Maria Montessori


Auteur(s) :  ANNEBEAU Jacques

Date de soutenance :  2004

Thèse délivrée par :  Université Lumière-Lyon 2

Section(s) CNU :  NSP

Discipline(s) :  Sciences de l'éducation

Sous la direction de :  Michel SOËTARD

Jury de thèse :  SOETARD Michel, Professeur à l'Institut catholique de l'Ouest, HOUSSAYE, Jean, Professeur à l'Université de Rouen, GALICHET, François, Professeur à l'IUFM de Strasbourg, AVANZINI, GUY, Professeur émérite à l'Université Lumière Lyon 2

  L'étude du thème de l'éducation à la paix selon les options éducatives et pédagogiques, historiquement ancrées de Célestin Freinet et Maria Montessori, inscrites dans le mouvement de l'Education nouvelle, imposent d'interroger le concept de paix à la lumière de la philosophie. La notion de conflit, lieu d'espace et de temps, moment différé à la violence où s'articulent les rapports de tensions entre les contraires en présence, apparaît dès lors comme élément central à prendre en considération dans les relations humaines afin que ces dernières ne dégénèrent pas en violence aveugle. Ces pédagogues furent animés par un profond désir de paix après deux catastrophes mondiales. Leurs approches révèlent leur attitude vis à vis des conflits armés, un déni de la notion même de conflit dans des relations entre les hommes ainsi que la valeur qui lui est attachée. L'établissement d'une adéquation entre nature et paix amène Célestin Freinet et Maria Montessori à asseoir leurs conceptions, pour l'un comme pour l'autre, sur les bases du naturalisme et du vitalisme en prenant, pour Maria Montessori plus particulièrement, une dimension religieuse. Leurs conceptions et démarches s'appuient sur la nécessité de l'éradication des conflits. Outre le fait que par la voie du pacifisme, la paix ne saurait advenir, l'éducation à la paix demeure un problème parce qu'elle se doit de considérer la composante conflictuelle tant dans les relations inter-individuelles qu'inter-éthniques et inter-étatiques. Il demeure que non seulement on peut mais que l'on doit éduquer à la paix, au risque de la violence possible, afin d'assurer aux futures générations l'apprentissage de la liberté et de l'autonomie.

URL :  http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2004/annebeau_j