Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : HIRSCH Robert
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Paris 13
Section(s) CNU : section 22 : Histoire, civilisations, art (mondes modernes et contemporains)
Discipline(s) : Histoire
Sous la direction de : Jacques GIRAULT
Cette thèse étudie le syndicalisme des instituteurs et institutrices dans le département de la Seine de 1944 à 1967 (division administrative du département). Dans cette période, le SNI organise la grande majorité des personnels. Il leur propose des revendications permettant d'unifier les instituteurs et institutrices, notamment sur les salaires et les conditions de travail (effectifs des classes, état des locaux). A l'exception du mouvement prolongé de l'année 1947, le moyen d'action privilégié tout au long de notre période demeure la grève d'une journée, massivement suivie. Des différenciations apparaissent au sein du milieu : les directeurs, maîtres de cours complémentaires, institutrices de maternelles ne se sentent plus suffisamment défendus par le SNI. De nouveaux syndicats se créent (directeurs, collèges), remettant ainsi en cause la pratique de l'organisation majoritaire, qui tente d'enrayer la montée des revendications particularistes. Entre les instituteurs de la capitale et ceux de la banlieue, les conditions de travail diffèrent, de même que les capacités de mobilisation, plus fortes à la périphérie, dans les grèves ou lors de la pétition laïque de 1960. Autre diversité, à l'intérieur de l'organisation cette fois, celle des tendances. Les affrontements sont d'autant plus vifs dans la Seine que la principale minorité, Unité et Action, proche des communistes, dispose, à la Libération, puis au milieu des années 1960, d'un potentiel électoral lui permettant de contester la direction à la Majorité fédérale. Les particularités du SNI dans la Seine s'expriment dans la longue grève de l'automne 1947, où les militants parisiens se retrouvent seuls dans une action dure sur une revendication qui concerne les instituteurs de tout le pays. A d'autres occasions, ils montrent leur volonté unitaire et n'hésitent pas à aller plus loin que les consignes nationales. Les spécificités départementales se manifestent aussi dans le syndicalisme enseignant.
La section de la Seine du syndicat national des instituteurs et institutrices de 1944 à 1967
Auteur(s) : HIRSCH Robert
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Paris 13
Section(s) CNU : section 22 : Histoire, civilisations, art (mondes modernes et contemporains)
Discipline(s) : Histoire
Sous la direction de : Jacques GIRAULT
Cette thèse étudie le syndicalisme des instituteurs et institutrices dans le département de la Seine de 1944 à 1967 (division administrative du département). Dans cette période, le SNI organise la grande majorité des personnels. Il leur propose des revendications permettant d'unifier les instituteurs et institutrices, notamment sur les salaires et les conditions de travail (effectifs des classes, état des locaux). A l'exception du mouvement prolongé de l'année 1947, le moyen d'action privilégié tout au long de notre période demeure la grève d'une journée, massivement suivie. Des différenciations apparaissent au sein du milieu : les directeurs, maîtres de cours complémentaires, institutrices de maternelles ne se sentent plus suffisamment défendus par le SNI. De nouveaux syndicats se créent (directeurs, collèges), remettant ainsi en cause la pratique de l'organisation majoritaire, qui tente d'enrayer la montée des revendications particularistes. Entre les instituteurs de la capitale et ceux de la banlieue, les conditions de travail diffèrent, de même que les capacités de mobilisation, plus fortes à la périphérie, dans les grèves ou lors de la pétition laïque de 1960. Autre diversité, à l'intérieur de l'organisation cette fois, celle des tendances. Les affrontements sont d'autant plus vifs dans la Seine que la principale minorité, Unité et Action, proche des communistes, dispose, à la Libération, puis au milieu des années 1960, d'un potentiel électoral lui permettant de contester la direction à la Majorité fédérale. Les particularités du SNI dans la Seine s'expriment dans la longue grève de l'automne 1947, où les militants parisiens se retrouvent seuls dans une action dure sur une revendication qui concerne les instituteurs de tout le pays. A d'autres occasions, ils montrent leur volonté unitaire et n'hésitent pas à aller plus loin que les consignes nationales. Les spécificités départementales se manifestent aussi dans le syndicalisme enseignant.
