Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : LE GOFF Aymeric
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Section(s) CNU : section 02 : Droit public
Discipline(s) : Droit public
Sous la direction de : Michel FROMONT
Depuis l'avis du Conseil d'État du 27 novembre 1989 relatif au port du foulard islamique, la "laïcité ouverte" traduit l'évolution du concept traditionnel de la neutralité religieuse à la française qui reposait à titre principal sur la non-identification par totale abstention de la promotion de la liberté d'expression religieuse des élèves. A l'inverse, depuis l'arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale du 16 mai 1995 au sujet des crucifix dans les salles de classe de Bavière, la neutralité religieuse allemande développe pour sa part son aspect négatif en s'abstenant de plus en plus de faire appel aux références chrétiennes dans l’éducation délivrée. Ainsi, sans pour autant s'influencer réciproquement, ces deux États se rapprochent d'un concept commun de neutralité par non identification de l'État à une religion, et ce par abstention de tout endoctrinement en faveur d'un courant religieux précis autant que par promotion égalitaire de la liberté religieuse de tous les élèves.
La neutralité religieuse de l'État et l'école publique en France et en Allemagne
Auteur(s) : LE GOFF Aymeric
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Section(s) CNU : section 02 : Droit public
Discipline(s) : Droit public
Sous la direction de : Michel FROMONT
Depuis l'avis du Conseil d'État du 27 novembre 1989 relatif au port du foulard islamique, la "laïcité ouverte" traduit l'évolution du concept traditionnel de la neutralité religieuse à la française qui reposait à titre principal sur la non-identification par totale abstention de la promotion de la liberté d'expression religieuse des élèves. A l'inverse, depuis l'arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale du 16 mai 1995 au sujet des crucifix dans les salles de classe de Bavière, la neutralité religieuse allemande développe pour sa part son aspect négatif en s'abstenant de plus en plus de faire appel aux références chrétiennes dans l’éducation délivrée. Ainsi, sans pour autant s'influencer réciproquement, ces deux États se rapprochent d'un concept commun de neutralité par non identification de l'État à une religion, et ce par abstention de tout endoctrinement en faveur d'un courant religieux précis autant que par promotion égalitaire de la liberté religieuse de tous les élèves.