Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : GHAFFARI Sarah
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Centre de recherche en éducation de Nantes
Section(s) CNU : section 19 : Sociologie, démographie
Discipline(s) : Sociologie
Sous la direction de : Guy MINGUET
Les ingénieurs diplômés, ne constituant pas strictement une profession, posent alors de manière exemplaire les problèmes d'ajustement sur le marché du travail entre des candidats et des employeurs. L'hypothèse générale testée ici consiste à dire que l'accord sur ce qu'est la qualité d'ingénieur est produit et renforcé par la médiation des écoles d'ingénieur qui dans leurs différentes logiques d'action mobilisent et actualisent une convention de formation leur permettant de participer à la définition de besoins auxquels les ingénieurs formés peuvent répondre. A partir de faits tirés d'un travail ethnographique sur l'École des Mines de Nantes, nous montrons que le marché du travail des ingénieurs n'est pas simplement réduit à la rencontre d'une offre et d'une demande qui lui préexisteraient. Il résulte des interactions s'opérant entre différents acteurs du monde scolaire et économique pour permettre un ajustement durable quant à la définition de la catégorie et ce à quoi elle renvoie.
La construction sociale du marché du travail des ingénieurs diplômés : la formation comme dispositif de médiation marchande
Auteur(s) : GHAFFARI Sarah
Date de soutenance : 2003
Thèse délivrée par : Centre de recherche en éducation de Nantes
Section(s) CNU : section 19 : Sociologie, démographie
Discipline(s) : Sociologie
Sous la direction de : Guy MINGUET
Les ingénieurs diplômés, ne constituant pas strictement une profession, posent alors de manière exemplaire les problèmes d'ajustement sur le marché du travail entre des candidats et des employeurs. L'hypothèse générale testée ici consiste à dire que l'accord sur ce qu'est la qualité d'ingénieur est produit et renforcé par la médiation des écoles d'ingénieur qui dans leurs différentes logiques d'action mobilisent et actualisent une convention de formation leur permettant de participer à la définition de besoins auxquels les ingénieurs formés peuvent répondre. A partir de faits tirés d'un travail ethnographique sur l'École des Mines de Nantes, nous montrons que le marché du travail des ingénieurs n'est pas simplement réduit à la rencontre d'une offre et d'une demande qui lui préexisteraient. Il résulte des interactions s'opérant entre différents acteurs du monde scolaire et économique pour permettre un ajustement durable quant à la définition de la catégorie et ce à quoi elle renvoie.