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Pays : France       Langue(s) : français 

Des programmes à la classe : étude de la transposition didactique interne. Exemple de l’arithmétique en Terminale S spécialité mathématique


Auteur(s) :  RAVEL Laetitia

Date de soutenance :  2003

Thèse délivrée par :  Université Joseph Fourier

Section(s) CNU :  section 26 : Mathématiques appliquées et applications des mathématiques

Discipline(s) :  Didactique des mathématiques

Sous la direction de :  Jean-Luc DORIER

Jury de thèse :  Jean-Luc DORIER, Professeur d’Université à l’IUFM de Lyon, Aline ROBERT, Professeur d’Université à l’IUFM de Paris, Yves CHEVALLARD, Professeur d’Université à l’IUFM d’Aix-Marseille, Annie BESSOT, Maître de Conférences à l’Université Joseph Fourier, Grenoble 1, Colette LABORDE, Professeur d’Université à l’IUFM de Grenoble, Claire MARGOLINAS,, Maître de Conférences INRP, Université de Provence, IUFM d’Aix-Marseille

  Dans notre travail, nous avons tenté d’expliciter les contraintes et les conditions pesant sur le passage d’un contenu du programme scolaire à son enseignement effectif dans la classe pour un objet de savoir donné. Notre recherche porte donc sur le dernier temps du processus de transposition didactique, que nous avons été amenée à spécifier en trois niveaux, marquant ainsi deux étapes distinctes : savoir à enseigner --> savoir apprêté --> savoir enseigné. Profitant de sa réintroduction après de nombreuses années d’absence, en classe de Terminale S spécialité, nous avons choisi de spécifier notre travail par rapport à l’enseignement de l’arithmétique à ce niveau. Dans un premier temps, une analyse des programmes d’arithmétique des classes de terminales scientifiques de 1886 à 2002, du point de vue de l’écologie des savoirs, nous permet de mettre en évidence les conditions d’existence et les fonctions (niches) de l’arithmétique dans l’enseignement de ces différentes périodes. Cette étude, prolongée par une analyse écologique et praxéologique de manuels de la période contemporaine et de celle d’un questionnaire aux enseignants, nous permet alors de décrire le rapport institutionnel à l’arithmétique et d’expliciter le système de contraintes qui pèse sur les enseignants ou les auteurs de manuels dans leur travail mathématique et didactique visant à « apprêter » les savoirs de l’arithmétique à enseigner. Nous montrons que ces derniers favorisent dans leur enseignement l’aspect raisonnement de l’arithmétique à son aspect algorithmique. Nous confrontons ensuite le savoir « apprêté » au savoir effectivement enseigné dans deux classes de terminale S spécialité mathématiques, observées sur une année entière. La spécificité de notre sujet d’étude (étude sur le long terme d’un enseignement et particularité du public enseigné) nous a conduite à proposer une méthodologie d’analyse par zooms successifs des protocoles recueillis, afin d’articuler les analyses du niveau du domaine d’étude (l’arithmétique), du secteur et du thème d’étude (la division euclidienne) et enfin du sujet d’étude (la démonstration du théorème de la division euclidienne). IMAG, LABORATOIRE LEIBNIZ

URL :  http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00162790/fr/