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     Langue(s) : français 

Rapport du comité de suivi de la loi Orientation et Réussite des Etudiants


Editeur(s) :  Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation

Date :  10/2019

 

La loi orientation et réussite des étudiants, dite loi ORE, a offert aux acteurs de l'orientation et de la formation des candidats aux études supérieures un cadre rénové, permettant à chacun (candidat, enseignant du secondaire, établissements d'enseignement supérieur, pouvoirs publics) de remplir son rôle tout en garantissant au bachelier son droit à l'accès à l'enseignement supérieur et la prise en compte de son choix d'orientation. Elle propose un cadre global rassemblant l'ensemble des leviers utilisés pour construire un « continuum bac – 3 /bac + 3 », c'est-à-dire une transition sécurisée entre le lycée et l'enseignement supérieur, considérée comme l'une des clés de la réussite étudiante. Le comité de suivi de la loi ORE (CSORE), installé par la ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation le 21 juin 2018, a pour mission d'évaluer et d'apprécier dans leur globalité et dans leur cohérence les effets de la loi. Le CSORE s'est organisé sur un rythme mensuel tout au long de l'année universitaire 2018-2019. Les préconisations formulées par le CSORE dans ce premier rapport ambitionnent d'aider les pouvoirs publics à mieux identifier les obstacles, qu'ils soient d'ordre réglementaire ou juridique, financier ou technique, ou encore qu'ils résultent d'une appropriation insuffisante par les acteurs des objectifs finaux de la loi. Ce rapport est un premier constat qui vise à esquisser quelques pistes de travail permettant d'accompagner, dans la durée, les transformations à l'œuvre dans le monde éducatif. La première partie met en avant le contraste qui existe entre la rapidité de mise en œuvre de la loi et l'horizon plus lointain des premiers effets sur la réduction des inégalités d'accès et de réussite. La deuxième partie ambitionne de contribuer au futur dispositif d'évaluation de la loi. La troisième partie insiste sur la nécessité, pour le ministère, d'avancer sur deux plans : d'une part, celui de l'évolution du dialogue avec les établissements (développement d'un accompagnement inscrit dans la durée des établissements d'enseignement supérieur et promotion des démarches qualité, contrepartie d'une autonomie renforcée) ; d'autre part, celui de la construction d'un dispositif d'évaluation basé sur une conception rénovée de la réussite et utile à l'ensemble des acteurs.



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mot(s) clé(s) :  élève / étudiant, enseignement supérieur, orientation professionnelle, relation formation - emploi