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     Langue(s) : français 

En parler, mais à qui? Toujours plus d'étudiant·es en détresse, trop peu accèdent à un soutien psychologique


Editeur(s) :  Nightline

Date :  06/2022

 

En novembre 2020, Nightline France publiait son premier rapport de plaidoyer intitulé « En parler, mais à qui ? ». Il avait donné lieu au constat alarmant  : la France ne disposait au moment de la rédaction que d’un équivalent temps plein travaillé (ETPT) de psychologue pour 29 882 étudiant·e·s. Face à cet écart par rapport aux normes internationales (vingt fois inférieur), le premier rapport de Nightline France fixait comme horizon et objectif atteignable le recrutement d’un ETPT de psychologue pour 4 000 étudiant·e·s d’ici la rentrée 2026.

Depuis la publication de notre premier rapport, plusieurs mesures d’aide d’urgences psychologiques ont été prises par le gouvernement. Malgré la gravité de la situation, celles-ci n’ont été déployées qu’un an après le début de la pandémie, voire pour certaines deux ans après. Parmi elles, le  recrutement de 80 psychologues, la mise en place d’un chèque psy destiné à chaque étudiant·e et l’annonce du renforcement des Centres médico-psychologiques (CMP) suite aux Assises de la santé mentale (septembre 2021) avec le recrutement de 800 équivalents temps plein de psychologues.

En dépit de ces mesures, la situation psy-chique des étudiant·e·s est hautement  préoccupante et en dégradation. L’étude de l’Observatoire de la vie  étudiante (OVE) a révélé que 60 % des étudiant·e·s déclarent avoir souffert d’épuisement et 30 % de solitude au moment de l’enquête. Il ressort également de cette même étude, que 43 % des étudiant·e·s présentaient les signes d’une détresse psychologique. Cela représente une dégradation inquiétante par rapport à la période du premier confinement au printemps 2020, où 30 % des étudiant·e·s présentaient des symptômes de détresse psychologique.

  • Pourquoi ce nouveau rapport ?
  • La réponse à la détresse psychologique des étudiant·e·s : s’inspirer de pays qui ont élaboré une stratégie nationale en matière de santé mentale
  • Le recrutement de psychologues dans les Services de Santé Universitaire: tardif et insuffisant
  • Les initiatives de prévention : la formation au repérage de troubles mentaux
  • L’allègement du coût de la psychologie en ville, avec le dispositif « Santé Psy Etudiant »
  • Le dispositif MonPsy, quels impacts pour la population étudiante ?
  • Recommandations
  • Recommandation 1: Déployer une stratégie nationale de santé mentale étudiante pluriannuelle
  • Recommandation 2: Augmenter les moyens alloués aux services de santé universitaire
  • Recommandation 3: Permettre à tou·te·s les étudiant·e·s de l’enseignement supérieur d’avoir accès à une offre de soins gratuite, accessible et graduelle
  • Recommandation 4: Une mise en œuvre immédiate de mesures de prise en charge des étudiant·e·s en situation de détresse
  • Recommandations 2020
  • Que retenir ?
  • Méthodologie
  • Sources


Télécharger le document :  https://www.nightline.fr/.../Rapport_Plaidoyer_2022_0.pdf


mot(s) clé(s) :  santé et bien-être