Éduactu
Les enjeux de la construction d'une histoire scolaire commune
n° 109, mars 2016
Auteur(s) : Feyfant Annie
Ce Dossier aborde l'enseignement de l'Histoire ou plus exactement la "fabrique" des contenus d'enseignement de l'histoire et sa réception, notamment par les élèves.
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Résumé
Dans ce Dossier de veille de l’IFÉ, nous avons cherché à croiser la problématique de la construction de l’histoire scolaire et celle de sa réception par les élèves et les enseignants. Si l’on se réfère à la construction de l’histoire scolaire, de ses contenus, depuis le XIXe siècle, on constate que les motivations institutionnelles sont d’ordre politiques. La majorité des travaux mentionnent le rôle d’instrument des politiques publiques de l’enseignement de l’histoire.
Pour que fonctionne cet instrument, il faut que ses utilisateurs le perçoivent comme tel, en considérant « l’histoire » comme un savoir commun à acquérir. Or, on constate un décalage entre les préconisations institutionnelles, les représentations des enseignants et ce que retiennent les élèves, à différents moments de l’enseignement obligatoire.
La formation à l’esprit critique, l'apprentissage d'une conscience historique, mis en avant dans les curriculums, peine à trouver sa légitimité vis-à-vis des contenus, pratiques et cultures divergents.
Pour que fonctionne cet instrument, il faut que ses utilisateurs le perçoivent comme tel, en considérant « l’histoire » comme un savoir commun à acquérir. Or, on constate un décalage entre les préconisations institutionnelles, les représentations des enseignants et ce que retiennent les élèves, à différents moments de l’enseignement obligatoire.
La formation à l’esprit critique, l'apprentissage d'une conscience historique, mis en avant dans les curriculums, peine à trouver sa légitimité vis-à-vis des contenus, pratiques et cultures divergents.
Abstract
In this Dossier de Veille de l’IFÉ, we tried to cross the issue of the construction of history teaching and that of its receipt by students and teachers. If one refers to the construction of history curriculum, its contents, since the nineteenth century, we see that the institutional motivations are political order. The majority of the studies mention the role of public policy instrument of the teaching of history.
For that this instrument works, it is necessary that users perceive it as a common knowledge to acquire.
However, there is a shift between institutional recommendations, representations of teachers and students, all along compulsory education.
The learning of critical thinking, of historical consciousness, highlighted in the curricula, has some difficulty to find its legitimacy face to divergent contents, practices and cultures.
For that this instrument works, it is necessary that users perceive it as a common knowledge to acquire.
However, there is a shift between institutional recommendations, representations of teachers and students, all along compulsory education.
The learning of critical thinking, of historical consciousness, highlighted in the curricula, has some difficulty to find its legitimacy face to divergent contents, practices and cultures.
