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Pays : France       Langue(s) : français 

Théories implicites de l'intelligence et difficultés scolaires : Approche Socio-Cognitive


Auteur(s) :  FONSECA David Da

Date de soutenance :  2004

Thèse délivrée par :  Université de la Méditerranée-Aix-Marseille 2

Section(s) CNU :  section 70 : Sciences de l'éducation

Discipline(s) :  Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives

Sous la direction de :  François CURY

  Le but essentiel de notre travail était de comprendre le rôle joué par les théories implicites de l'intelligence dans le déterminisme de l'échec scolaire à travers une approche socio-cognitive. Les théories implicites de l'intelligence sont au nombre de deux. La théorie de l'entité correspond à la croyance selon laquelle l'intelligence est l'expression de qualités stables que l'on ne peut changer. En revanche, selon la théorie incrémentielle, l'intelligence est une qualité améliorable que l'on peut améliorer grâce à l'effort. Dans une première partie, nous avons validé à l'aide de 4 études psychométriques un questionnaire sur les théories implicites de l'intelligence et un questionnaire sur les théories implicites des capacités mathématiques. Dans la deuxième partie, nous avons effectué trois études corrélationnelles. Nous avons démontré que l'échec scolaire était déterminé par une faible estime de soi, par l'intermédiaire de variables médiatrices telles que l'anxiété et la dépression (étude 5) et que l'anxiété et la dépression étaient déterminées par la théorie de l'entité des capacités mathématiques (étude 6 et 7). La théorie de l'entité des capacités mathématiques engendre aussi une baisse des performances (étude 7) par l'intermédiaire de facteurs médiateurs tels que l'anxiété, la dépression, la valorisation de la tâche et la persévérance. Enfin, dans la troisième partie, trois études expérimentales ont démontré que l'induction d'une théorie de l'entité de l'intelligence engendre chez les élèves une anxiété importante (étude 8) ainsi qu'une persévérance et une performance plus faibles (étude 8 et 9). A l'inverse, l'induction d'une théorie incrémentielle de l'intelligence engendre une anxiété plus faible, une persévérance et une performance meilleures (études 9 et 10) en particulier chez les élèves en grande difficulté scolaire (étude 10).