Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : SEVILLA Nathalie
Date de soutenance : 2004
Thèse délivrée par : Sciences Po Paris (IEP)
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Histoire
Sous la direction de : Jean-François SERINELLI
A la fin des années 1930, la Ligue de l'enseignement-Confédération générale des oeuvres laïques se présente comme une organisation de gauche liée au pouvoir d'Etat et comme une institution socioculturelle. La métamorphose de l'institution, mourante dans l'après-guerre, débute au milieu des années 1920. Joseph Brenier, au nom des fédérations départementales laïques créées en marge de la Ligue, réclame une refonte des statuts de l'institution. L'introduction du principe fédératif et démocratique implique la naissance d'une confédération, et initie un réel rapprochement avec les instituteurs. Plus à gauche, la Confédération le devient en revendiquant une république plus sociale et bascule d'une laïcité imprégnée de l'idée républicaine à une laïcité imprégnée de l'idée socialiste, d'une laïcité politique et anticléricale vers une laïcité plus positive qui trouve tout son sens face à la diffusion d'une culture de masse et face au fascisme. La Confédération tisse des liens solides avec le SNI et la CGT, tout en s'en démarquant. Elle tire sa force de son pluralisme et participe à l'espace radical, socialiste et franc-maçon. L'union des gauches transcendée par l'union laïque est un point-clé de sa culture politique. Par ses secteurs spécialisés (UFOLEP, UFOCEL, UFOLEA, UFOVAL), la Ligue comble les espaces sociaux laissés vacants. Portée par la conjoncture, elle s'oriente vers une éducation de la jeunesse aux loisirs. En revendiquant le contrôle par l'Education Nationale de tout ce qui touche à l'éducation postscolaire, elle établit des relations étroites avec les structures d'Etat. Institution parapublique, elle joue même un rôle de médiateur entre l'Etat et le SNI.
La ligue de l'enseignement-confédération générale des oeuvres laïques 1919-1939
Auteur(s) : SEVILLA Nathalie
Date de soutenance : 2004
Thèse délivrée par : Sciences Po Paris (IEP)
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Histoire
Sous la direction de : Jean-François SERINELLI
A la fin des années 1930, la Ligue de l'enseignement-Confédération générale des oeuvres laïques se présente comme une organisation de gauche liée au pouvoir d'Etat et comme une institution socioculturelle. La métamorphose de l'institution, mourante dans l'après-guerre, débute au milieu des années 1920. Joseph Brenier, au nom des fédérations départementales laïques créées en marge de la Ligue, réclame une refonte des statuts de l'institution. L'introduction du principe fédératif et démocratique implique la naissance d'une confédération, et initie un réel rapprochement avec les instituteurs. Plus à gauche, la Confédération le devient en revendiquant une république plus sociale et bascule d'une laïcité imprégnée de l'idée républicaine à une laïcité imprégnée de l'idée socialiste, d'une laïcité politique et anticléricale vers une laïcité plus positive qui trouve tout son sens face à la diffusion d'une culture de masse et face au fascisme. La Confédération tisse des liens solides avec le SNI et la CGT, tout en s'en démarquant. Elle tire sa force de son pluralisme et participe à l'espace radical, socialiste et franc-maçon. L'union des gauches transcendée par l'union laïque est un point-clé de sa culture politique. Par ses secteurs spécialisés (UFOLEP, UFOCEL, UFOLEA, UFOVAL), la Ligue comble les espaces sociaux laissés vacants. Portée par la conjoncture, elle s'oriente vers une éducation de la jeunesse aux loisirs. En revendiquant le contrôle par l'Education Nationale de tout ce qui touche à l'éducation postscolaire, elle établit des relations étroites avec les structures d'Etat. Institution parapublique, elle joue même un rôle de médiateur entre l'Etat et le SNI.