Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : LEMBLE Nelly
Date de soutenance : 2004
Thèse délivrée par : Université Toulouse 1-Capitole
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Pierre SPITERI
Le droit national et international contemporain tente de protéger enfants et élèves de la maltraitance. Or le consumérisme a transformé l'enfant en "roi" et l'élève en "client". L'obéissance, l'honneur, le respect, la paix, bien que revendiqués, ne sont plus reconnus comme des obligations. L'État prône un double discours, sécuritaire et éducatif, pour donner du sens à l'autorité et à l'école. Cette dualité, certes nécessaire, doit aboutir à une complémentarité des institutions pour être efficace. Or, non seulement cette cohésion n'est pas réalisée mais la délinquance en milieu scolaire est bien présente. Les réformes entreprises pour réaliser l'égalité de tous devant l'instruction n'ont pas supprimé l'échec à l'école. L'étude des facteurs exogènes et endogènes de cette délinquance révèle que l'éducation reçue est la source de ce syndrome. La vulnérabilité sociétale (Walgrave, 1992), combinée avec la crise de l'autorité parentale et le développement du sexisme au sein de la famille transmet la loi du plus fort à la nouvelle génération. Les valeurs essentielles ont perdu de leurs sens. Le "mal" est alors banalisé et le "bien" est dévalorisé pour des élèves dont le profil est "agressif", vulnérable" ou "fragile et instable". C'est en redonnant du sens à l'autorité parentale ainsi qu'à la mission de l'école que les adolescents pourront à nouveau savoir "qui ils sont", "pourquoi ils sont là" et "où ils vont". La clé pour éviter de s´ engager dans la délinquance en milieu scolaire est le triangle vertueux parents/professeurs/élèves.
La délinquance en milieu scolaire
Auteur(s) : LEMBLE Nelly
Date de soutenance : 2004
Thèse délivrée par : Université Toulouse 1-Capitole
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Pierre SPITERI
Le droit national et international contemporain tente de protéger enfants et élèves de la maltraitance. Or le consumérisme a transformé l'enfant en "roi" et l'élève en "client". L'obéissance, l'honneur, le respect, la paix, bien que revendiqués, ne sont plus reconnus comme des obligations. L'État prône un double discours, sécuritaire et éducatif, pour donner du sens à l'autorité et à l'école. Cette dualité, certes nécessaire, doit aboutir à une complémentarité des institutions pour être efficace. Or, non seulement cette cohésion n'est pas réalisée mais la délinquance en milieu scolaire est bien présente. Les réformes entreprises pour réaliser l'égalité de tous devant l'instruction n'ont pas supprimé l'échec à l'école. L'étude des facteurs exogènes et endogènes de cette délinquance révèle que l'éducation reçue est la source de ce syndrome. La vulnérabilité sociétale (Walgrave, 1992), combinée avec la crise de l'autorité parentale et le développement du sexisme au sein de la famille transmet la loi du plus fort à la nouvelle génération. Les valeurs essentielles ont perdu de leurs sens. Le "mal" est alors banalisé et le "bien" est dévalorisé pour des élèves dont le profil est "agressif", vulnérable" ou "fragile et instable". C'est en redonnant du sens à l'autorité parentale ainsi qu'à la mission de l'école que les adolescents pourront à nouveau savoir "qui ils sont", "pourquoi ils sont là" et "où ils vont". La clé pour éviter de s´ engager dans la délinquance en milieu scolaire est le triangle vertueux parents/professeurs/élèves.