Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : SERINA-KARSKY Fabienne
Date de soutenance : 2013
Thèse délivrée par : Université Paris 8
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Antoine SAVOYE
« Les pratiques éducatives qui favorisent le bien-être de l’enfant à l’école constituent l’objet de cette thèse. Celle-ci s’inscrit dans le champ des recherches qui, en sciences de l’éducation, traitent des innovations et transformations pédagogiques. Elle participe également de la visée d’une « école suffisamment bonne » telle que l’appelle de ses voeux Jeanne Moll. Dans cette optique, notre recherche porte sur les écoles se réclamant aujourd’hui du courant historique de l’Éducation nouvelle. Le bien-être de l’enfant à l’école est inscrit au coeur de leur pédagogie, et elles s’efforcent d’être moins des établissements répondant à la « forme scolaire » (Guy Vincent) que des « communautés éducatives » respectueuses de chacun. Bien que peu nombreuses, elles actualisent le paradigme de l’Education nouvelle forgé au début du XXe siècle, centré sur l’enfant et son bien-être, et qui définit un cadre scolaire nouveau adapté à cette finalité.
Pour l’étude des écoles nouvelles et des pratiques éducatives qui s’y développent, cette thèse adopte une démarche socio-historique. Elle part d’une exploration du présent de ces écoles pour remonter à leurs sources et précédents historiques. En termes de méthode, elle procède, d’une part, par une enquête sociologique de type « recherche collaborative » (variante de la recherche-action et de l’observation participante), d’autre part, par une enquête historique portant sur des situations éducatives exemplaires, réparties sur une cinquantaine d’années (1910-1960), à partir de fonds d’archives publiques et privées.
Cette double approche, synchronique et diachronique, permet d’esquisser un nouveau paradigme éducatif qui prenne en compte la dimension du respect et de la « bien-traitance » de l’enfant à l’école. La pensée d’Edgar Morin, qui place l’identité humaine au coeur de ses recherches, nous permet de penser la place et le respect de l’enfant à l’école dans une perspective dialogique, qui éclaire une entité globale rendue invisible si l’on pense le bien-être de l’enfant, appartenant à la sphère privée, et l’école, qui relève de l’espace public, comme deux entités antagonistes et séparées. »
mot(s) clé(s) : pratiques pédagogiques
“Pratiques éducatives et bien-être de l’enfant à l’école : la contribution de l’Éducation nouvelle (1910-2010). Pour un nouveau paradigme éducatif“
Auteur(s) : SERINA-KARSKY Fabienne
Date de soutenance : 2013
Thèse délivrée par : Université Paris 8
Section(s) CNU : section 70 : Sciences de l'éducation
Sous la direction de : Antoine SAVOYE
« Les pratiques éducatives qui favorisent le bien-être de l’enfant à l’école constituent l’objet de cette thèse. Celle-ci s’inscrit dans le champ des recherches qui, en sciences de l’éducation, traitent des innovations et transformations pédagogiques. Elle participe également de la visée d’une « école suffisamment bonne » telle que l’appelle de ses voeux Jeanne Moll. Dans cette optique, notre recherche porte sur les écoles se réclamant aujourd’hui du courant historique de l’Éducation nouvelle. Le bien-être de l’enfant à l’école est inscrit au coeur de leur pédagogie, et elles s’efforcent d’être moins des établissements répondant à la « forme scolaire » (Guy Vincent) que des « communautés éducatives » respectueuses de chacun. Bien que peu nombreuses, elles actualisent le paradigme de l’Education nouvelle forgé au début du XXe siècle, centré sur l’enfant et son bien-être, et qui définit un cadre scolaire nouveau adapté à cette finalité.
Pour l’étude des écoles nouvelles et des pratiques éducatives qui s’y développent, cette thèse adopte une démarche socio-historique. Elle part d’une exploration du présent de ces écoles pour remonter à leurs sources et précédents historiques. En termes de méthode, elle procède, d’une part, par une enquête sociologique de type « recherche collaborative » (variante de la recherche-action et de l’observation participante), d’autre part, par une enquête historique portant sur des situations éducatives exemplaires, réparties sur une cinquantaine d’années (1910-1960), à partir de fonds d’archives publiques et privées.
Cette double approche, synchronique et diachronique, permet d’esquisser un nouveau paradigme éducatif qui prenne en compte la dimension du respect et de la « bien-traitance » de l’enfant à l’école. La pensée d’Edgar Morin, qui place l’identité humaine au coeur de ses recherches, nous permet de penser la place et le respect de l’enfant à l’école dans une perspective dialogique, qui éclaire une entité globale rendue invisible si l’on pense le bien-être de l’enfant, appartenant à la sphère privée, et l’école, qui relève de l’espace public, comme deux entités antagonistes et séparées. »
mot(s) clé(s) : pratiques pédagogiques