Langue(s) : français
Auteur(s) : Philippe Hurteau & Eric Martin
Editeur(s) : Institut de recherche et d'informations socio-économiques
Date : 01/2007
En examinant la pertinence d’une tarification des études postsecondaires, cette recherche explore l’éventualité d’une abolition des droits de scolarité comme moyen d’éliminer les obstacles financiers à la poursuite d’études supérieures. Les principales conclusions sont les suivantes : - La tarification des études postsecondaires entraîne plusieurs problèmes économiques et sociaux liés à l’endettement étudiant et à l’accessibilité pour les moins nantis ; - Une hausse des frais de scolarité ne pourrait qu’exacerber ces problèmes, sans pour autant régler la « crise » du sous-financement institutionnel ; - En Grande-Bretagne et en Ontario, les hausses de frais de scolarité n’ont pas réglé les problèmes de sous-financement, mais ont entraîné une augmentation significative de l’endettement étudiant. Ce facteur dissuasif a entraîné à son tour une chute des demandes d’admission et une réorientation des étudiants vers les domaines plus techniques, en plus de nuire à l’accessibilité des moins nantis ; - L’augmentation des frais assumés par les étudiants est utilisée par les gouvernements comme un substitut au financement public, en chute libre ces dernières décennies ; - L’abolition des droits de scolarité apparaît économiquement viable et socialement plus équitable que la tarification ; - La gratuité scolaire est un incitatif à la poursuite d’études supérieures ; - Abolir les droits de scolarité au Québec et instaurer la gratuité des études postsecondaires ne coûterait que 550M$, ce qui représente un peu moins de 1% du budget du gouvernement. Voir aussi le résumé (pdf, 2 pages). (pdf, 12 pages, 216 Ko)
Télécharger le document : http://www.iris-recherche.qc.ca/.../frais_scolarite.pdf
Tarification de l'éducation postsecondaire ou gratuité scolaire ?
Auteur(s) : Philippe Hurteau & Eric Martin
Editeur(s) : Institut de recherche et d'informations socio-économiques
Date : 01/2007
En examinant la pertinence d’une tarification des études postsecondaires, cette recherche explore l’éventualité d’une abolition des droits de scolarité comme moyen d’éliminer les obstacles financiers à la poursuite d’études supérieures. Les principales conclusions sont les suivantes : - La tarification des études postsecondaires entraîne plusieurs problèmes économiques et sociaux liés à l’endettement étudiant et à l’accessibilité pour les moins nantis ; - Une hausse des frais de scolarité ne pourrait qu’exacerber ces problèmes, sans pour autant régler la « crise » du sous-financement institutionnel ; - En Grande-Bretagne et en Ontario, les hausses de frais de scolarité n’ont pas réglé les problèmes de sous-financement, mais ont entraîné une augmentation significative de l’endettement étudiant. Ce facteur dissuasif a entraîné à son tour une chute des demandes d’admission et une réorientation des étudiants vers les domaines plus techniques, en plus de nuire à l’accessibilité des moins nantis ; - L’augmentation des frais assumés par les étudiants est utilisée par les gouvernements comme un substitut au financement public, en chute libre ces dernières décennies ; - L’abolition des droits de scolarité apparaît économiquement viable et socialement plus équitable que la tarification ; - La gratuité scolaire est un incitatif à la poursuite d’études supérieures ; - Abolir les droits de scolarité au Québec et instaurer la gratuité des études postsecondaires ne coûterait que 550M$, ce qui représente un peu moins de 1% du budget du gouvernement. Voir aussi le résumé (pdf, 2 pages). (pdf, 12 pages, 216 Ko)
Télécharger le document : http://www.iris-recherche.qc.ca/.../frais_scolarite.pdf