Pays : France
Langue(s) : français
Auteur(s) : CORNET Jacques, DUPRIEZ Vincent
Editeur(s) : De Boeck
224 pages, 25 €
Année d'édition : 2005 (paru en mai 2005)
La rénovation de l’école primaire est aujourd’hui au cœur du projet scolaire dans plusieurs pays occidentaux. Ces réformes sont organisées autour des mêmes principes fondamentaux : au sein de cycles pluriannuels d’étude, le redoublement est interdit et l’évaluation certificative est reportée à l’issue du cycle. Face aux groupes-classes devenus plus hétérogènes, les enseignants sont invités à développer des pratiques d’évaluation formative et de pédagogie différenciée. Ces réformes se présentent donc essentiellement sous un angle pédagogique mais l’objectif est aussi de nature politique : elles visent à combattre les effets négatifs du redoublement, en particulier auprès des élèves défavorisés. Il n’échappe cependant à personne que de telles réformes, ainsi que les changements pratiques qu’elles requièrent, ne font pas partout l’unanimité : enseignants et parents ne sont pas tous convaincus que la promotion automatique est un bon choix. Les classes, plus hétérogènes, bousculent les habitudes de travail des enseignants et la volonté de distinction de certaines familles. Dans cette publication, après avoir rappelé quels sont les fondements d’une telle réforme, les auteurs analysent la manière dont elle a été mise en place en Belgique francophone et les tensions auxquelles sont confrontés les enseignants : Comment viser simultanément la réussite de tous et maintenir le niveau de l’établissement ? Comment poursuivre un objectif d’égalité des chances alors que, dans les classes, les inégalités entre enfants sont manifestes ?
La rénovation de l'école primaire. Comprendre les résistances au changement.
Auteur(s) : CORNET Jacques, DUPRIEZ Vincent
Editeur(s) : De Boeck
224 pages, 25 €
Année d'édition : 2005 (paru en mai 2005)
La rénovation de l’école primaire est aujourd’hui au cœur du projet scolaire dans plusieurs pays occidentaux. Ces réformes sont organisées autour des mêmes principes fondamentaux : au sein de cycles pluriannuels d’étude, le redoublement est interdit et l’évaluation certificative est reportée à l’issue du cycle. Face aux groupes-classes devenus plus hétérogènes, les enseignants sont invités à développer des pratiques d’évaluation formative et de pédagogie différenciée. Ces réformes se présentent donc essentiellement sous un angle pédagogique mais l’objectif est aussi de nature politique : elles visent à combattre les effets négatifs du redoublement, en particulier auprès des élèves défavorisés. Il n’échappe cependant à personne que de telles réformes, ainsi que les changements pratiques qu’elles requièrent, ne font pas partout l’unanimité : enseignants et parents ne sont pas tous convaincus que la promotion automatique est un bon choix. Les classes, plus hétérogènes, bousculent les habitudes de travail des enseignants et la volonté de distinction de certaines familles. Dans cette publication, après avoir rappelé quels sont les fondements d’une telle réforme, les auteurs analysent la manière dont elle a été mise en place en Belgique francophone et les tensions auxquelles sont confrontés les enseignants : Comment viser simultanément la réussite de tous et maintenir le niveau de l’établissement ? Comment poursuivre un objectif d’égalité des chances alors que, dans les classes, les inégalités entre enfants sont manifestes ?