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Pays : France       Langue(s) : français 

Nous mettrons nos enfants à l'école publique


Auteur(s) :  MEIRIEU Philippe

Editeur(s) :  Mille et une nuits
103 pages, 9 €

Année d'édition :  2005 (paru en janvier 2005)

Résumé de l'éditeur '' Vous faites peut-être partie des 49 % de familles françaises qui mettent leurs enfants dans l'enseignement privé à un moment ou à un autre de leur parcours scolaire. C'est ce que j'ai fait jadis. Il serait donc particulièrement inconvenant pour moi de jeter la pierre à ceux et celles qui font de même aujourd'hui. Pourtant, je ne fais pas partie des 57 % de parents qui, en septembre 2004, souhaitaient la suppression des secteurs scolaires afin de disposer de la plus totale liberté de choix de l'école à l'intérieur même de l'enseignement public. Je ne fais pas partie, non plus, des 82 % de parents qui trouvent le système actuel tout à fait satisfaisant. Observant les évolutions de ces quinze dernières années, j'en suis venu à considérer la concurrence qui existe aujourd'hui entre tous les établissements, privés et publics, comme mortifère pour l'avenir de notre démocratie. J'en suis venu à considérer le choix de l'école par les parents comme un danger majeur pour la cohésion de notre société. Aussi puis-je m'autoriser à dire que nous sommes, aujourd'hui, devant un choix décisif : nationaliser l'enseignement privé ou privatiser l'enseignement public. '' Philippe Meirieu Sommaire - La guerre scolaire n'est pas de l'histoire ancienne. - Officiellement, pourtant, la paix scolaire a été signée depuis longtemps. - Il existe dans l'enseignement public une multitude de stratégies possibles pour échapper à la sectorisation. - L'enseignement privé n'est plus, pour l'essentiel, un enseignement confessionnel. - Il y eut bien, pourtant, une tentative, en 1981, d'instaurer un '' grand service public unifié et laïque de l'Education nationale ''. - La situation actuelle ne peut perdurer. - Sans un changement radical de fonctionnement, le système scolaire français risque la dislocation. - Car, en réalité, les Français ne veulent pas du libéralisme de '' l'école du marché '', ils veulent une Ecole de qualité. - Conjuguer une exigence forte de l'Etat et une véritable responsabilisation des acteurs : voilà le défi. - Reste à trouver une stratégie politique et institutionnelle pour en arriver là