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Pays : France  Langue(s) : français 

IDEKI 2020 > 2021 - Intelligence collective, rapport(s) au(x) savoir(s) et professionnalisation, dans les métiers de l’humain et pour les métiers de l’humain - 4e Colloque international


Date :  du 02-12-2021 au 03-12-2021

Appel à communications ouvert jusqu'au :  20-10-2020

Lieu :  Abbaye des Prémontrés - 9, rue Saint-Martin, Pont-à-Mousson, France (54700)

Modalité :  présentiel

Organisation :  Université de Lorraine (UL) - Université de Reims-Champagne-Ardenne (URCA)

Le colloque IDEKI, initialement prévu en décembre 2020, a été reporté d'un an.

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Le réseau IDEKI (acronyme signifiant ouverture) est conçu comme des espaces de travail qui dépassent les clivages catégoriels et institutionnels en se concentrant sur des objets de recherche en commun et partagés. Ils lient la recherche aux dimensions de l’activité professionnelle réelle en croisant les orientations en didactique(s) : épistémologique, praxéologique, pédagogique et psychologique et les champs de la professionnalisation, de la construction de la professionnalité, de l’accompagnement et du développement professionnel. Ce 4e colloque permettra de poursuivre l'étayage des savoirs avec de nouveaux apports. Il s’agit de croiser les regards tant du point des recherches engagées qu’en référence à des situations mobilisatrices de travail dans différents secteurs d’activités et dans le respect du travail original et singulier de chacun pour développer des compétences professionnelles dans les métiers de l’humain.



Programme : 

Argumentaire

Les colloques IDEKI sont conçus comme des espaces de travail qui dépassent les clivages catégoriels et institutionnels en se concentrant sur des objets de recherche en commun et partagés. Ils lient la recherche aux dimensions de l’activité professionnelle réelle en croisant les orientations en didactique(s) : épistémologique, praxéologique, pédagogique et psychologique et les champs de la professionnalisation, de la construction de la professionnalité, de l’accompagnement et du développement professionnel.

Ces dernières années nous avons souvent été confrontés à une lecture réductrice du/des rapport(s) au(x) savoir(s), en termes de « savoir-faire » et de « savoir-être » plus que de savoirs spécifiques à construire. Les savoirs ne sont plus considérés comme des objets incontournables. On a fait l’économie du savoir et nié d’une certaine manière des formes de complexité liées à des contextes d’intervention variés dans les métiers de l’humain comme ceux de l’éducation, de la formation, du soin etc. Les compétences ne sont pas toujours articulées aux savoirs et aux connaissances qui la composent ou qu’elles engagent.

Une forme de renouvellement didactique (Frisch, 2016), notamment via les recherches menées dans le cadre du réseau et des colloques IDEKI (2014), s'est développée en lien avec la dimension clinique. Les questions de professionnalisation et de développement professionnel dans les métiers de l’humain sont articulées à celles du rapport aux savoirs et à la construction des connaissances.

Nous souhaitons avec ce 4ème colloque revenir sur des entrées qui ont émergé depuis dix ans dans le réseau, poursuivre leur étayage avec de nouveaux apports (travaillés aussi au sein d’autres collectifs dans le cadre de la MSH, des laboratoires aux plans national et international…), et s’intéresser à de nouvelles entrées innovantes qui sont « au travail » dans les métiers de l'humain. Il s’agit de croiser les regards tant du point des recherches engagées qu’en référence à des situations mobilisatrices de travail dans différents secteurs d’activités (santé, social, éducation) et dans le respect du travail original et singulier.

Axes de travail proposés pour ce colloque :

  1. Rapport(s) au(x) savoir(s) : il s’agit d’approcher la question des rapports aux savoirsen reconnaissant des formes de savoirs plurielles : les savoirs académiques, experts,professionnels, de vie, d’action, émergents, politiques, institutionnels, d’inclusion ,réflexifs, numériques, visibles ou invisibles, vivants et en mouvement...et en les caractérisant du point de leur recours dans et pour l’activité professionnelle et de leur évolution propre.
  2. Intelligence collective : il s’agit de réfléchir et de comprendre à quelles conditions un travail collectif serait aujourd’hui producteur de savoirs en référence à des situations mobilisatrices de travail.
  3. Contre-transposition : la contre-transposition permet de considérer les milieux de vie, de développement, les contextes d’intervention comme générateurs de savoirs. Il s’agit ici d’illustrer l’intérêt de ce concept pour élaborer des savoirs en analysant le faire et le dire des acteurs en référence à différentes situations singulières mobilisatrices de travail.
  4. Efficacité réflexive : il s’agit de réfléchir à la manière de s’approprier des indicateurs d’efficacité réflexive (de l’étonnement à la problématisation, de la problématisation à la conceptualisation, de l’analyse du savoir de la pratique à l’évolution de la pratique…) pour agir efficacement en lien avec la Posture de recherche et des situations mobilisatrices de travail.
  5. Compétences imbriquées : il ne s’agit pas seulement aujourd’hui de juxtaposer des compétences dans l’exercice de sa profession, mais de penser leur imbrication en fonction de la visée professionnelle et du besoin de collaboration et de partenariats au regard de formes d’interdisciplinarités nécessaires.
  6. Gestes professionnels inclusifs et adaptations didactiques : il s’agit de caractériser des adaptations didactiques et des gestes professionnels inclusifs en lien avec des situations mobilisatrices de travail.
  7. Territoires apprenants : il s’agit de considérer le « faire apprendre » dans une multitude d’espaces (scolaires, professionnels, associatifs), de lieux d’intervention (voire de tiers lieux et/ou de non-lieux), dans le contexte des transformations du marché du travail et en référence à des situations mobilisatrices de travail qui favorisent des formes d’inclusion sociale et scolaire.
  8. Temporalité apprenante et professionnelle : il s’agit de réfléchir à la question du temps, de la temporalité pour former et apprendre dans le contexte d’intégration des espaces numériques que nous connaissons et en référence à des situations mobilisatrices de travail.
  9. Matérialité(s) et sens des situations : il s’agit ici d’aborder les matérialités comme matière à penser, de penser ensemble le sensible et le social, d’interroger le rapport au document, aux objets, à la technique dans la construction des situations et des savoirs.
  10. Distance de professionnalité : il s’agit de réfléchir à un pilotage expert qui consiste non pas à nier ou à ignorer la présence des affects personnels dans l’espace d’expertise mais de les y accepter pour mieux décider de les travailler afin que la place qui leur est laissée ne nous mette pas dans l’incapacité d’agir.
  11. IDEM (Information-Documentation- EMI- Médiation) et Apprenance : il s’agit ici de considérer les apports de ces domaines permettant à une personne ou un collectif d'accroître sa capacité à traiter des situations complexes et critiques.

Réception des projets de communication (résumé d’une page) repousée au 20 octobre 2020



URL :  https://ideki2020.sciencesconf.org/.../


mot(s) clé(s) :  didactiques disciplinaires, utilisation des recherches